Compétitivité du Port de Cotonou : Yayi Boni approfondit les réformes portuaires

News

Politique

Article

Politique

Publié le samedi 6 juin 2015 | Matin libre

© Le Matinal par DR
Boni Yayi, President du Benin

(Une plateforme électronique mise en place pour faciliter la tâche aux commissionnaires agréés en douane et transitaires)

La course pour une meilleure rentabilité du Port autonome de Cotonou, se poursuit. C’est du moins ce qui transparait dans les réformes que ne cesse d’entreprendre le président Yayi Boni afin de faire de la plateforme portuaire, une référence sur le plan international. La dernière en date est relative à la dématérialisation de près de 30 autorisations, permis, licences ou certificats avant les étapes proprement dites d'importation, exportation ou de transit. En effet, aujourd'hui, grâce à la mise en place d'une plateforme électronique, dénommée "GUOCE - BENIN", les Commissionnaires agréés en douane (Cad) ou transitaires n'auront plus à se déplacer d'administration en administration pour collecter le support papier desdites autorisations.

Il leur suffira de déclarer sur le site "www.guocebenin.bj" la nature de l'opération pour que les administrations directement concernées par ladite opération soient électroniquement saisies en temps réel et qu'elles produisent immédiatement les autorisations nécessaires dont l'importateur ou l'exportateur a besoin. Les objectifs de ladite réforme se résument entre autres à la réduction de façon ‘’significative’’, des délais dans l’accomplissement des formalités de pré-dédouanement qui passent désormais de plus de 2 semaines en moyenne, à une fourchette de 1h à 48h au plus, selon la nature du produit importé, exporté ou en transit. De plus, la baisse des risques de corruption à travers l’élimination des faux frais issus du contact avec l'administration, est dorénavant un acquis. Par ailleurs, cette réforme, vient consolider les gains en compétitivité qu'avait déjà gagné le Pac en facilitant le passage portuaire des marchandises qui se fait aujourd'hui à 5 jours en moyenne, contre 32 jours, il y a 2 ans.