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© Autre presse par dr
L’Université d’Abomey-Calavi (UAC) de Cotonou |
Les forces syndicales de l’Université d’Abomey-Calavi notamment la Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb), l’Union nationale des scolaires et étudiants du Bénin (Unseb) et l’Union nationale des étudiants du Bénin (Uneb) paralysent le campus dès lundi prochain. Ceci pour s’indigner contre la décision du rectorat relative à la suppression de la session de rattrapage à la Faculté des lettres, arts et sciences humaines. Mais déjà des étudiants « briseurs de grève », determinés à faire échouer le mouvement ont été identifiés et dénoncés par l’Uneb.
A en croire le président de l’union, Fidèle Boccossa, ces derniers seraient de mèche avec les autorités rectorales pour convaincre des collègues à ne pas observer le mouvement illimité de grève. « Chaque génération à sa mission et ce combat est celui de toute la communauté estudiantine » laisse-t-il entendre pour inviter ces étudiants « renégats »à s’abstenir de tels comportements ternissant non seulement leur image mais également celle de toute la jeunesse. Les militants de l’Uneb menacent d’afficher les identités de ces étudiants sur tout le campus d’ici lundi s’ils mettaient en œuvre leur stratégie conçue de commun accord avec le rectorat. Les forces syndicales de l’Uac entendent donc lutter contre tout obstacle à la réussite de ce mouvement de protestation afin de contraindre les autorités à agir selon la volonté des étudiants. Cette situation, source d’une vive tension à l’Uac depuis des mois, est loin de connaitre un aboutissement heureux au regard de l’intransigeance du rectorat. Par contre pour les étudiants, c’est la session de rattrapage qui leur permet de réunir les points nécessaires pour bénéficier des allocations universitaires.
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