Nommé à la tête du ministère de la décentralisation, de la gouvernance locale et de l’administration territoriale (MDGLAT), Isidore Gnonlonfoun, à la faveur de la cérémonie de prise de fonctions, a levé un coin de voile sur les grandes lignes de ses actions. En effet, dans son discours de prise de service, l’ancien député, élu de la 15ème circonscription électorale a énuméré dix axes prioritaires sur lesquels, il entend baser sa gestion. Il s’agit du transfert des compétences qu’il entend rendre effectif, l’assistance-conseil aux communes par l’évacuation des obstacles liés à la délégation des crédits aux services déconcentrés par les ministères sectoriels, la promotion de l’interaction entre les différents acteurs de la décentralisation, l’approfondissement de la compréhension des enjeux du transfert des ressources financières, humaines et matérielles aux communes ainsi que l’identification des approches harmonisées, notamment dans le cadre des résultats prévus par la PONADEC, la promotion d’une meilleure coordination au niveau des différentes contributions à la fourniture des services à la base et l’identification des approches harmonisées tout en tenant compte du rôle des préfectures. Mieux, le ministre Gnonlonfoun projette renforcer la compréhension sur le pilotage et le système de suivi et évaluation de la PONADEC, ainsi que la gouvernance locale, et enfin le recentrage de la Réforme administrative et territoriale sur le développement. Toutefois, le successeur de Raphaël Edou au ministère de la décentralisation rassure que cette liste de priorités n’est pas exhaustive et qu’il entend mettre ses expériences et sa rigueur en jeu pour donner un coup de pouce au développement à la base, donc à la décentralisation au Bénin.