A l’instar des autres départements, les 35 795 candidats dont 15 676 filles de l’Ouémé-Plateau planchent aussi depuis hier lundi 8 juin les épreuves écrites de la session 2015, du Brevet d’études du premier cycle (BEPC).
Le Collège d’enseignement général d’Onigbolo situé dans la commune de Pobè a été le centre d’examen choisi au niveau de l’Ouémé-Plateau pour accueillir le lancement officiel du Brevet d’études de premier cycle (BEPC), session de juin 2015. Le coup d’envoi des épreuves a été donné par les autorités départementales conduites par le préfet Moukaram Badarou et le directeur départemental de l’Enseignement secondaire, Noël Adédjobi. Celles-ci ont d’abord fait lire les textes légaux qui régissent l’organisation de cet examen avant de prodiguer de sages conseils aux candidats.
Il sonnait 08h 32 minutes quand les autorités ont symboliquement partagé les épreuves à quelques candidats dans la salle n°02 dudit centre. Le préfet des départements de l’Ouémé-Plateau a pour sa part convié les candidats à la sérénité, à la dignité et à éviter la tricherie. Il n’a pas manqué de reconnaitre les mérites des enseignants et du gouvernement qui ont tout mis en œuvre pour que l’année scolaire aille à son terme. «Je tiens à placer le lancement de ce jour sous le signe de remerciement profond à l’endroit des enseignants, du gouvernement et particulièrement à l’endroit du chef de l’Etat qui a fait tout ce qu’il peut pour que ces enseignements soient donné dans les bonnes conditions», souligne-t-il avant de souhaiter bonne chance aux candidats en émettant le grand souhait que le premier du Bénin puisse sortir du département de l’Ouémé-Plateau plus particulièrement de ce centre d’Onigbolo.
Pourquoi Onigbolo
Pour Noël Adédjobi, directeur départemental de l’Enseignement secondaire, le choix du lancement de l’examen dans ce tout nouveau centre s’inscrit en droite ligne avec la politique du gouvernement qui veut que l’école soit beaucoup plus rapprochée des apprenants. Il a donc invité les parents d’élèves à se tenir tranquilles à compter sur leurs enfants et à veiller sur leur santé.
Quant aux enseignants, surtout ceux qui sont appelés à surveiller, le directeur départemental leur a demandé d’accomplir dignement, et honorablement leur mission. «C’est bien un examen et non un concours. C’est également une mission d’Etat, il faut donc faire en sorte que cette mission soit réussie pour le bonheur de nous tous», a-t-il ajouté.
Noel Adédjobi a demandé aux chefs-centres d’être assez vigilants pour que le déroulement de l’examen du BEPC ne soit entaché d’aucune irrégularité.
Il faut signaler qu’ils sont au total 35 795 candidats dont 15 676 filles à prendre part à cet examen au niveau de l’Ouémé-Plateau. Ils sont répartis dans 43 centres. C’est le département qui enregistre au niveau national le candidat le plus jeune, âgé de 11 ans et celui le plus vieux, une femme âgée de 54 ans.
Par Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau