Le député Nazaire Sado, suppléant du député Luc Sètondji Atrokpo a été présenté hier lundi par le président Adrien Houngbédji, à ses collègues, en marge de la séance plénière. A l’issue de cette plénière, très ému par l’ambiance retrouvée et l’accueil réservé, il s’est prononcé et promet de faire davantage pour le bonheur des populations au cours de cette 7è législature.
« Je remercie le Seigneur qui a permis que je reprenne avec l’Assemblée nationale. Comme vous le disiez tout à l’heure, j’étais à la sixième législature et mon seigneur a voulu que je sois à la septième législature. Gloire soit à lui. Je voudrais profiter de cette opportunité pour saluer les populations de la 23 è circonscription électorale qui ont voté massivement pour ma liste qui est la Renaissance du Bénin (RB) et le Réveil patriotique (RB-RP). Je profite également pour remercier les responsables des deux partis qui ont bien voulu travailler avec notre collaboration pour que l’on ait ces résultats-là. Je pense que comme la sixième législature, je vais faire des propositions de loi concernant le développement des affaires, c’est-à-dire des propositions de loi qui favoriseront le développement des affaires au Bénin, des propositions de loi qui permettront de créer l'environnement qu'il faut pour un meilleur
développement des affaires parce que c’est là pour nous la meilleure stratégie pour qu'il y ait des emplois pour les jeunes. Pour qu'il y ait des emplois, il faut que des petites et moyennes entreprises se développent. Et pour que ces petites et moyennes entreprises se développement, il faut qu'il y ait un environnement favorable. Je suis persuadé que dans l’économie béninoise, il y a de la croissance et il faut permettre à cette croissance de s’exprimer. Et pour que cette croissance s’exprime, c’est indispensable qu’il y ait des lois sur l’environnement des affaires. C’est pour cela qu’au cours de cette septième législature, je dois faire des lois dans ce sens. L'autre défi, c'est le vote d'une proposition de loi portant modification du code électoral pour corriger quelques déviances.
En fait, pour les ministres et directeurs de sociétés qui aspirent à aller aux élections, ils doivent démissionner trois mois au moins avant les échéances. Vous avez constaté vous-mêmes que ces ministres et directeurs de sociétés utilisent abusivement les moyens de l'Etat pour la campagne. Le cas des dernières élections législatives est plus édifiant. Au sujet du bureau de l’Assemblée nationale qui a été élu, je suis très content. Et comme j’ai l’habitude de le dire, il faut tenir compte de l’expérience. »
Wabi MIGAN