Après trois jours de tension vivace traduite par des tirs de gaz lacrymogènes, des arrestations et des brûlures de pneus, jets de pierres et autres, le calme semble revenir à l’Université d’Abomey-Calavi.
Dans la première et plus grande université nationale du Bénin règne en ce troisième jour du mouvement ‘’campus mort’’ décrété par les organisations estudiantines à caractère syndical pour protester contre la suppression de la deuxième session à la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash), un calme. Ce calme est cependant précaire. Les éléments des forces de l’ordre et de sécurité patrouillent toujours sur le campus et le mouvement ‘’campus mort’’ demeure. Les activités pédagogiques et commerciales continuent d’être paralysées. Par endroit, circulent quelques usagers mais surement la peur au ventre tant la tension est encore dans l’air. Et au moindre geste de l’un ou l’autre des acteurs de la crise qui se regardent en chiens de faïence, tout pourrait repartir de plus belle et avec les échauffourées entre étudiants et éléments des forces de l’ordre.