Le Fonds national de la microfinance (Fnm) vient de faire un pas de plus dans sa lutte pour l’emploi des jeunes et des femmes. Hier, à l’occasion d’une conférence de presse qui a eu pour cadre la salle de conférence de l’institution, le Directeur général Jean Comlan Panti a déclaré que les performances réalisées par le Fnm grâce à l’appui du Chef de l’Etat, notamment en ce qui concerne le Programme intégré d’appui à la microfinance au Bénin, ont été reconnues par la Banque islamique de développement (Bid). D’un coût global de 67.300.000 millions de dollars, ce programme vient de bénéficier d’un financement de 50 millions de dollars, soit environ 30 milliards de francs Cfa de la part de la Bid. « Vu le succès enregistré, la Bid a considéré notre modèle comme le meilleur et l’a recommandé à l’international, et il a multiplié le financement qu’il nous a apporté avant par 5. C’est d’ailleurs cette recommandation qui a poussé la Côte d’Ivoire et le Togo à venir s’imprégner de notre modèle dans un passé récent en attendant la Guinée-Equatoriale et le Congo qui ont annoncé leur arrivée », a expliqué le Directeur général du Fonds national de la microfinance, Jean Comlan Panti. A l’en croire, au bilan de la phase pilote du Programme intégré d’appui à la microfinance, l’on retient 285 projets de jeunes financés en une seule année, 1267 emplois créés dont 869 emplois permanents et 969 promoteurs impactés. La phase II vise à contribuer davantage à l’amélioration des conditions de vie des pauvres potentiellement actifs à travers l’offre de services spécifiques financiers ou non financiers adaptés au financement des Mtpe et le développement des activités génératrices de revenus du groupe à forte potentialité de création de richesses. C’est pourquoi, pour Jean Comlan Panti, cette phase accorde une place prépondérante aux grands projets de groupe qui permettront d’accroître l’impact du programme et d’alléger le coût du suivi. Cette phase a également pris en compte tous les aspects qui ont été négligés lors de la phase pilote, en l’occurrence le suivi post des activités que l’agence d’exécution a supporté sur son budget et les divers appuis en matériels de bureau, motos et matériels informatiques. Le Fnm continue donc de tenir le pari de la lutte contre la pauvreté et le chômage.
Arnaud DOUMANHOUN