Les députés de l’opposition pourront contrôler trois commissions contre deux pour la mouvance qui a monté les enchères du fait de sa supériorité numérique. Les non inscrits ont déposé leur liste de répartition dans les cinq commissions permanentes. La séance va se poursuivre ce jour pour les derniers réglages selon les dires du président de l’Assemblée nationale avant la suspension des travaux. C’est le résumé qu’il mérite de faire au sujet de cette affaire de constitution des commissions au Parlement. Mais avant de parvenir à ce consensus entre les députés de l’opposition et ceux de la mouvance, il a fallu une rude négociation.
Les députés de la mouvance en raison de la supériorité numerique ont mi la barre haute. Une situation qui résulte du contrôle de l’institution par l’opposition dont les députés membres du bureau ne peuvent appartenir à aucune commission comme l’exige les textes règlementaires. Au regard de cette réalité, les choses sont devenues un peu compliquées pour les députés de l’opposition qui doivent manœuvrer avec 37 parlementaires contre 39 pour la mouvance. Une opportunité que pense saisir les députés soutenant l’action du pouvoir en exigeant la maitrise de trois commissions dont celle des lois ou des finances contre deux pour l’opposition. Une situation objet d’une rude négociation. Au finish selon certaines indiscrétions, les deux camps se sont accordés sur la répartition desdites commissions sauf que le point d’achoppement portant sur la commission des lois ou celle des finances demeure. Les derniers réglages dont parle le président Houngbédji peuvent être liés à ce tiraillement. Dans tous les cas, on note une avancée dans les discussions et la séance de ce jour au terme de ses travaux fixera l’opinion sur l’aboutissement du dossier.
N.A