Société
Abdoulaye Bio Tchané vient en aide aux sinistrés
Publié le vendredi 12 juin 2015 | 24 heures au Bénin
© Autre presse par DR
le président Abdoulaye Bio Tchané |
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le président Abdoulaye Bio Tchané |
Les conditions de vie des populations des zones marécageuses de Cotonou ne sont pas des plus enviables en cette saison pluvieuse.
Sollicité par les populations sinistrées d’Agla dans le 13èmearrondissement, Abdoulaye Bio Tchané s’est rendu, hier jeudi 11 juin 2015, sur le terrain pour réconforter les ménages victimes de cette situation parfois insoutenable.
Chaussé de bottes, les bras remplis de moustiquaires imprégnées, Abdoulaye Bio Tchané n’a pas dérogé à son habitude et a son principe de solidarité.
Il a, pendant plusieurs heures, arpenté maisons et foyers sinistrés d’Agla, dans la matinée du jeudi 11 juin 2015. Touché par les difficultés que vivent les familles, le président ABT ne s’est pas contenté d’être un observateur des souffrances des populations.
À Chaque étape de ce périple, le président ABT s’est efforcé d’échanger avec les populations, essayant de trouver les mots justes et appropriés pour partager leur désarroi.
Pour l’occasion son équipe a d’ailleurs mobilisé, motos-pompes, camion-citerne, seaux, et d’autres matériaux pour évacuer l’eau stagnante dans les maisons.
Jeunes, hommes et femmes du quartier, tout le monde y compris Abdoulaye Bio Tchané lui même, a donc mis la main à la pâte pour assainir un tant soit peu les maisons inondées.
Dans l’une des maisons où vivait une dame âgée, Abdoulaye Bio Tchané a aidé les jeunes à drainer l’eau par camion-citerne. De plus, il n’a pas fait économie de ses conseils, leur indiquant comment s’y prendre pour rendre l’opération efficace.
« Je suis ne pas venu dans une intention électoraliste. J’aime les actions citoyennes. Nos compatriotes vivent ici dans des conditions déplorables. Ils vivent sous la peur, et s’inquiètent de savoir quand est-ce que l’eau va encore monter. On ne peut pas être heureux dans des maisons inondées comme celles-ci. Il nous faut construire plus de canalisations. Mais, ces infrastructures ne peuvent pas être construites en un jour. Donc pour le moment, la solution c’est d’évacuer les eaux. Nous allons revenir chaque fois que cela est nécessaire », a déclaré le président Abt.
Quant aux populations riveraines, elles ont apprécié la descente sur le terrain du probable candidat à l’élection présidentielle, venu leur mettre du baume au cœur. « Les moustiquaires vont permettre d’éviter le paludisme à nos enfants. Mais, l’action de ce jour ne suffit pas. L’eau peut revenir à tout moment. Je suis heureuse que le président soit venu nous soutenir. Cela montre qu’il a du cœur », a déclaré l’une des riveraines.
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