L’énergie solaire tente de détrôner la SBEE dans l’éclairage des maisons à Kandi

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Publié le vendredi 12 juin 2015 | ABP

© Autre presse par DR
Les Béninois savourent aux délices de l`énergie solaire

Kandi, 11 Juin. (ABP) - Les coupures intempestives du courant électrique par la Société béninoise de l’énergie électrique (SBEE) ont contraint les populations de Kandi à adopter l’énergie solaire comme source d’éclairage de leurs maisons.

Depuis quelques années, avec les coupures intempestives du courant électrique, les
populations de Kandi et notamment les tenanciers de bars et autres chefs de petites entreprises qui nécessitent l’utilisation de l’énergie électrique ont adopté volontiers ou situation obligeante les panneaux solaires comme source d’énergie.
Accessibles à toutes les bourses, chez les revendeurs souvent ambulants, les panneaux solaires entrent petit à petit dans les habitudes des populations de Kandi. Parce que sans facture, sans coupure, sans risque d’être électrocuté. Il suffit d’investir dans l’installation. Tout fourni, selon les catégories, on peut dépenser de 180.000 FCFA à
3.000.000 FCFA, main d’œuvre y compris.
Comme Barizi Soibirou, chef service planification à la mairie de Kandi, nombreux utilisent cette source pour éclairer leur maison. Depuis qu’ils ont perdu l’habitude des lampes incandescentes, avec les coupures répétées, ils ne savent plus à quel saint se vouer.
Source de revenus non négligeable pour les techniciens qui ont fait de l’installation de ces panneaux leurs travail, un panneau solaire rapporte plus de 15.000 FCFA aux revendeurs communément appelés "Baba" et plus de 10.000F aux techniciens.
Cette source d'énergie, sans aucun inconvénient selon des sources médicales, peut être la véritable alternative au délestage connu avec la SBEE qui depuis un moment n’est plus capable de fournir de l’énergie électrique à plein temps.
D’un coût vraiment abordable et d’une qualité hors du commun pour les populations à la base, les panneaux solaires ont le vent en poupe et de beaux jours devant eux dans les communes de l’Alibori, où le soleil brille plus de 12 heures d’horloge en 24h.

ABP/BNS/TB