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La Presse du Jour N° 1951 du 19/8/2013

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Bako sur canal3 au sujet de la révision de la Constitution : Ce que Candide Azannaï pense de la déclaration de Bako Arifari
Publié le lundi 19 aout 2013   |  La Presse du Jour


Candide
© Autre presse par DR
Candide Azannaï
Président du parti « Restaurer l’Espoir »


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L’honorable Candide Azannaï n’est pas resté indifférent à la sortie médiatique effectuée hier dimanche 18 août 2013 par le ministre des affaires étrangères Nassirou Bako-Arifari au sujet de la lettre rendue publique le 15 août dernier par l’Eglise catholique sur la situation que traverse en ce moment le Bénin. Pour lui, « le Ministre Bako a parlé pour ne rien dire ».

« Monsieur le Ministre BAKO nage, à l’image de Boni Yayi lui-même, dans de la comédie politique. La démocratie mise sous silence est une dictature

En quoi le diagnostic du clergé catholique est biaisé, mal informé ? L’alignement de belles paroles ne signifie pas alignement comportemental en rectitude avec les faits. La révocation de tous les membres d’un gouvernement sur plus de trois jours, que dis-je, pendant quatre jours au moins, est signe de l’existence de graves malaises politiques. Ça, ce n’est pas de la manipulation des listes électorales ; et mon cher Arifari Bako n’a qu’à s’écouter un peu quand il parle de choses indéfendables. Ce n’est pas le clergé qui a mis fin aux fonctions des Ministres. Ce n’est pas non plus le clergé qui a rédigé le communiqué du PRD, bon sang ! Que Boni Yayi soit incapable de respecter sa parole, qu’il fasse trop de théâtres avec ses propres engagements, est-ce le clergé qui l’a empêché de mettre 50% de femmes dans le gouvernement ? Qu’est-ce qui marche pour les larges masses populaires dans ce pays ? Qu’on végète dans la mythomanie et qu’on aime colporter des statistiques approximatives pour voiler par hypocrisie l’écart entre le vrai et le vraisemblable, que se révèle le mensonge des illusions des promesses fantaisistes, qu’on musèle toutes les opinions et expressions politiques contraires, qu’on étouffe toute différence et divergence, qu’une seule fraction soit autorisée à abuser des moyens de communication et d’information publics, que la révision de la Constitution soit aux pas de charge, en quoi le diagnostic du clergé catholique est biaisé, mal informé ? Que la Conférence Épiscopale des Évêques du Bénin avertisse contre les conséquences d’un tel climat délétère que couvent de telles manières de procéder a quoi d’un déficit d’information ? Tenez que le Ministre Bako a parlé pour ne rien dire. J’attends les marches moutonnières contre le Conférence Épiscopale des Évêques du BENIN, j’attends les marcheurs et les prieurs commerçants de fausse Foi… »

Propos recueillis par Affissou Anonrin

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