Manuel Amoros, le sélectionneur national des écureuils du Bénin a été reçu le samedi 9 Février dernier sur l’émission sportive " week-end sport " de la radio Atlantic Fm. Pour lui, il n’est point question de se leurrer quant à la qualité de l’encadrement technique des Écureuils. Il a dénoncé ouvertement les tares qui minent la sélection dont il a la charge depuis plus d’un an.
Après le long mutisme, Manuel Amoros entraineur et sélectionneur national du Bénin s’est prononcé. Le technicien Français avait opté pour la discrétion depuis sa prise de fonction. Mais, il s’est adressé samedi dernier aux amoureux du cuir rond. Sans aucune retenue, l’homme qui est au poste depuis un an, a brièvement esquissé son bilan dans lequel il a surtout souligné le " manque de moyen qui entorse l’exécution de son plan de travail ". Il a dénoncé le fait que son adjoint et lui soient traités de " Blancs qui n’auraient rien apporté au football béninois ". Il a poursuivi en affirmant qu’ils auraient mieux fait si des moyens étaient mis à disposition. "J’ai réalisé une performance élogieuse, car la sélection nationale du Bénin, sous ma direction a livré 7 matches avec 4 nuls, 2 défaites et une précieuse victoire contre le Mali ". Un bilan qui, selon le sélectionneur, n’est pas si mauvais dans la mesure où la formation n’a enregistré la moindre défaite lors des matches officiels et est même en tête de sa poule dans le cadre des éliminatoires du mondial Brésil 2014 devant le Mali, l’Algérie et le Rwanda. Toutefois, il endosse entièrement la responsabilité de l’élimination pour la Can 2013 enregistrée face à l’Éthiopie.
En ce qui concerne les préparatifs de la rencontre contre l’Algérie comptant pour la 3ème journée des éliminatoires du mondial Brésil 2014, Manuel Amoros trouve que c’est " difficile ". Selon ses explications, c’est juste après l’élimination du Bénin face à l’Ethiopie qu’il aurait laissé sur le bureau du président de la Fbf une proposition de programme de préparation des équipes nationales A et locales depuis le 28 juin 2012. Mais rien n’a été décidé du côté de la fédération. Le constat, pour la suite, est clair. Le Bénin n’a pas mis à profit les dates Fifa. Il n’y a donc pas d’argent pour exécuter ses programmes. "Je suis venu, certes dans une période difficile. Mais, ce n’est pas pour autant qu’il faut me priver de moyens".
