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Célébration de la Journée de l’Enfant africain 2015 :Manuela Nononsi et l’UNICEF sensibilisent sur le mariage précoce
Publié le mercredi 17 juin 2015  |  La Nouvelle Expression
Célébration
© aCotonou.com par TOP
Célébration de la Journée Mondiale de Lutte contre le Sida
Dimanche 1er Décembre 2013, Cotonou : Le Ministère de la Santé, l’Organisation Mondiale de la Santé et l’Unicef marquent la Journée Mondiale de lutte contre le Sida Photo : Dr Anne Vincent, Représentante Résidente de l`UNICEF au Bénin et Dr Youssouf Gamatié, Représentant Résident de l`Organisation Mondiale de la Santé au Bénin. (Au micro) : Mme Dorothée Kindé Gazard, Ministre de la Santé




« 25 ans après l’adoption de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant : accélérons nos efforts pour éliminer les mariages des enfants en Afrique ». C’est autour de ce thème que la communauté internationale s’est mobilisée hier, mardi 16 juin 2015, dans le cadre de la célébration de la Journée de l’Enfant africain.

A Cotonou, à l’initiative de la Miss Naïades 2014, Manuela Nononsi, l’UNICEF était aux côtés des élèves de l’Ecole primaire publique Finagnon à Akpakpa, pour sensibiliser les enfants sur les conséquences du mariage précoce. L’ambiance était festive et rehaussée par la présence de l’artiste béninoise Habib Zeynab, ambassadrice de l’UNICEF. Les enfants de l’école ont concocté différents tableaux artistiques, pour agrémenter le public.

L’organisatrice principale a saisi l’occasion pour rappeler que la persistance du mariage des enfants est un frein à tous les efforts pour améliorer l’éducation des filles. « Ce phénomène n’est pas l’affaire des organismes en charge, mais de tous. Pour y arriver, il faudrait donner la priorité à l’enfant, en lui donnant le droit à la libre expression », a déclaré Manuela Nononsi.



Une violation des droits de l’homme



Heureuse de soutenir l’évènement et surtout la cause des enfants, la marraine de la cérémonie, la présidente de l’ONG Vioutou, Arlette Bello Saïzonou, a prodigué des conseils aux élèves et parents présents. Elle a profité pour rappeler que le mariage des enfants est une violation des droits de l’homme pour les filles aussi bien que pour les garçons. Il constitue peut-être la forme la plus répandue de maltraitance sexuelle et d’exploitation des filles. Il demeure une dure réalité pour des millions d’enfants. 4 filles sur 10, soit 41% sont mariées avant les 18 ans en Afrique de l’Ouest.

Les principales causes de cet état de choses sont le faible niveau d’instruction des parents et des enfants qui contribue au maintien de la pratique, et la faible connaissance par les parents et les enfants de leurs droits et devoirs. Les centaines d’enfants de l’école primaire publique de Finagnon sont repartis tout heureux avec des cadeaux et ouvrages sur les droits et devoirs de l’enfant.
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