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© Autre presse par DR
La Directrice générale de l`Organisation mondiale de la Santé (OMS), Margaret Chan |
COTONOU, Un officiel de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré mercredi à Cotonou que " d'énormes efforts sont encore à faire" pour garantir un accès rapide et efficace aux approvisionnements en produits sanguins sécurisés, suffisants et de bonnes pratiques transfusionnelles.
Le Dr Youssouf Gamatié, représentant de l'OMS au Bénin, a déploré le fait qu'en 2013, seuls 3,9 millions de poches de sang avaient été collectées dans la région africaine, à la faveur de dons, mais que le volume de ces dons ne couvre que 50% des besoins annuels des pays en matière de sang et de produits sanguins.
Il a tenu ces propos lors de l'annonce d'un projet de l'OMS d'organiser en septembre prochain à Cotonou un atelier régional sur le développement d'une stratégie régionale pour la sécurité du sang et l'établissement de systèmes nationaux de règlementation du sang et des produits sanguins.
"Cet atelier régional permettra d'analyser les approches de solutions pouvant répondre efficacement aux nombreux défis qui minent le sous-secteur de la transfusion sanguine dans les pays de la région", a-t-il indiqué.
Pour lui, la transfusion sanguine est un domaine prioritaire pour l'OMS qui s'efforce d'appuyer les pays africains à développer leurs services de transfusion de sang.
Actuellement, a-t-il souligné, seulement 24 pays africains ont des banques de sang approvisionnées grâce aux dons de sang effectués par des donneurs volontaires et non rémunérés pour l' essentiel, alors que ceci devrait être la règle dans tous les 47 pays d'Afrique subsaharienne.
Par ailleurs, a-t-il indiqué, tous les dons de sang doivent toujours être soumis à un dépistage de l'infection à VIH, de l' hépatite B, de l'hépatite C et de la syphilis avant toute transfusion.
"Cependant, dans 25 pays africains, tous les dons de sang ne sont pas testés à la recherche d'une ou plusieurs de ces infections. Les tests de dépistage ne sont pas fiables dans de nombreux pays en raison de la pénurie de personnel, d'un approvisionnement irrégulier des kits de dépistage ou encore de l' absence de services de laboratoire de base", a-t-il fait observer.
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