Le président de la République a reçu, hier jeudi 18 juin à son cabinet, une délégation du groupe chinois Sinohydro Africa, partenaire du projet de construction du barrage hydroélectrique d’Adjarrala. Ce groupe s’est également positionné sur la réalisation du projet de barrage de Kétou Dogo bis.
La construction du barrage hydroélectrique d’Adjarrala était au cœur de l’entretien que le président de la République a eu avec le groupe chinois Sinohydro Africa, conduite par sa directrice générale adjointe Liu Xiaomin. Cette entreprise chinoise a signé avec le gouvernement du Bénin un mémorandum d’entente pour la réalisation de ce projet commun entre le Bénin et le Togo ainsi que la construction du barrage hydroélectrique de Kétou Dogo bis. Selon le groupe chinois, les travaux du barrage d’Adjarrala devraient démarrer dans un futur prochain, le dossier de financement étant déjà en instruction au niveau de Exim Bank de Chine. Pour cette infrastructure, les deux pays attendent une puissance installée de 150 Mw pour réduire leur dépendance énergétique. Le montant global du financement est estimé à environ 550 millions de dollars.
« Faites tout pour que nous puissions commencer ce projet en septembre au plus tard. Si vous pouvez construire Adjarrala, Dogo bis n’est pas loin. Les populations sont dans le noir et nous voulons aller vite », souligne le chef de l’Etat. Boni Yayi réaffirme la volonté de son gouvernement de concrétiser le lancement au cours de cette année, d’une série de projets devant permettre au Bénin de disposer d’une puissance installée de 1000 Mw. « Nous sommes à 23kw pour 1000 habitants au Bénin, contre 8 kw pour 1000 habitants dans l’UEMOA et 20 kw pour 1000 habitants au Nigeria. Si nous intégrons les énergies renouvelables dans nos projets, nous pouvons arriver à 150 kw pour 1000 habitants », parie Boni Yayi qui invite ses hôtes à mettre les bouchées doubles pour la concrétisation des divers projets.