La jeunesse et la compétence sont à nouveaux honorées au sein du département de Sociologie-anthropologie de l’Université d’Abomey. Et pour cause, à l’issue de la 35ème session du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) tenue à N’Djamena au Tchad du 13 au 24 juillet, deux sociologues dont le jeune enseignant Dodji Amouzouvi a été élevé au grade de professeur de rang magistral des universités du CAMES.
Cette consécration qui intervient après le boulevard ouvert par leurs aînés avec en premier chef le professeur Albert TingbéAzalou en 2011 et Nassirou Bako Arifari en 2012, vient confirmer la qualité scientifique de ce jeune prodige d’environ 45 ans dont les premiers pas au département de Sociologie-anthropologie remonte à l’année 2005 après un doctorat brillamment décroché à l’Université libre de Berlin (Allemagne) en 2004. Ainsi, en faisant son entrée dans le cercle très fermé et très prisé des rares professeurs de rang magistral de son département, Dodji Amouzou relève le défi de devenir l’un des plus jeune détenteur de ce précieux sésame et surtout de confirmer l’adage selon lequel « la valeur n’attend point le nombre des années ». Pour l’ancien chef adjoint de Département de Sociologie-Anthropologie qui était de l’équipe dirigeante du département qui a réussi a introduire de profondes réformes au grand soulagement des étudiants, le défi de constituer davantage un modèle pour la jeunesse béninoise et d’assumer ses nouvelles responsabilités sera relevé. D’autant plus que, annonce-t-il, « prendre la mesure entière de la responsabilité qui est désormais la sienne et l’espoir que suscite cette promotion pour tant et tant de jeunes ».
Somme toute, cette inscription sur la liste d’aptitude aux fonctions de Maître de conférences des Universités du CAMES, représente indéniablement un motif de grande fierté pour le Bénin et un hymne à la jeunesse, à la science et au travail bien fait ; toute chose qui laisse augurer d’un avenir plus radieux pour la sociologie au Bénin.
