Quelque 13 légendes du football africain dont le camerounais Samuel Eto'o fils, le ghanéen André Ayew, l'Ivoirien Max Alain Gradel, le Zambien Kalusha Bwalya et le Français Lilian Thuram ont été célébrées à Abidjan dans la nuit de samedi à dimanche au cours de la 3è édition de la nuit du football africain (NFA), a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Cette cérémonie "riche en couleur et en émotion" a été rehaussée par la présence de plusieurs personnalités. En plus du Député Amédée Dodo Dibahi, Représentant le Président de l'Assemblée nationale Guillaume Kigbafori Soro, par ailleurs parrain de la cérémonie, il s'agit notamment du ministre ivoirien des sports et loisirs, Albert François Amichia et le Vice-président de la Fédération ivoirienne de football (FIF) Sory Diabaté.
L'ancien Président de la FIF Jacques Anoma et l'ex- président du club français de l'Olympique de Marseille Pape Diouf ainsi que Rabah Madjer (Algérie) ont également participé à cette cérémonie, ouverte musicalement par l'artiste ivoirien Bailly Spinto.
"Notre objectif est d'institutionnaliser cette nuit du football africain", a déclaré le président du Comité d'organisation Yves Sawadogo, notant "le match de gala qui a été intégré" dans le programme de cette année.
"Nous voulons évoluer vers un plateau d'échange formel sur le football africain en y intégrant tous les acteurs de cette discipline" a-t-il ajouté. Selon M. Sawadogo, les prochaines éditions prendront en compte les volets scientifiques (ateliers, conférences) et touristiques.
Pour le ministre des sports et des loisirs, Albert François Amichia, "cette fête du football vise à célébrer nos grands talents et à inviter nos jeunes à s'en inspirer". S'adressant aux lauréats, il s'est félicité de leur mérite. L'honorable Dibahi a pour sa part salué au nom du Président de l'Assemblée nationale, cette initiative de "célébrer nos talents".
Les lauréats: Salif Kéïta (Mali), Raymond Kalla (Cameroun), Jeremi Njitap (Cameroun), Youssouf Falikou Fofana (Côte d'Ivoire), Max Alain Gradel (Côte d'Ivoire), André Ayew (Ghana), Kalusha Bwalya (Zambie), Claude Makélélé (RDC), Lilian Thuram (France), Alain Gouaméné (Côte d'Ivoire), Nouredine Naybet (Maroc), Cyril Domoraud (Côte d'Ivoire) et Samuel Eto'o fils (Cameroun). Physiquement présents à la cérémonie, ces lauréats ont reçu chacun un trophée sous les vivats des participants.
Le Prix talent d'or de Canal+ a été attribué à Max Alain Gradel, tandis que le Prix Radio France internationale (RFI) est revenu à André Ayew. "C'est une fierté pour moi d'avoir ce trophée", s'est félicité Max Gradel, dédiant son prix à sa défunte mère et à tous les ivoiriens.
"C'est à Abidjan que ma carrière internationale a commencé. J'avais à l'époque 17 ans", s'est souvenu Salif Kéïta alias "Domigo" qui fut le premier vainqueur du Ballon d'or africain en 1970.
"J'ai toujours voulu écrire une histoire et la partager avec vous", a renchéri Samuel Eto'o fils, habillé pour la circonstance dans un boubou noir, recevant son trophée. Un maillot des Eléphants a été vendu aux enchères à 6,5 millions CFA au cours de cette cérémonie.
Cette somme servira à aider à la construction d'une école primaire dans le département Sinématiali (extrême Nord ivoirien) initiée par la Fondation Cœur de rentrée et la Librairie de France.
Avant cette soirée de distinction, ces stars du football africain ont livré au stade Robert Champroux de Marcory, un match de gala.