Société
Evaluation du projet ProSam : Chercheurs et producteurs travaillent à la vulgarisation du Soja
Publié le jeudi 25 juin 2015 | Fraternité
© Autre presse par dr
Patrice Sèwadé, Pdt du progamme ProSam |
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Patrice Sèwadé, Pdt du progamme ProSam |
Des chercheurs venus de divers pays à savoir, le Bénin, le Burkina Faso, le Ghana, le Malawi, la Zambie, la France, Zimbabwé, l’Ouganda…, évaluent du 23 au 25 juin à l’Hôtel Jeanne d’Arc à Cotonou, les performances du Projet Soja afitin-milk (ProSam) pour y détecter les insuffisances, afin de sortir une nouvelle planification à même de conduire à l’atteinte des objectifs. Il s’agira au terme de l’évaluation de contribuer à résoudre les problèmes des communautés à travers l’amélioration des techniques de production des produits dérivés du Soja pour booster leur consommation au niveau des ménages. En effet, ProSam est un consortium de chercheurs, fermiers et acteurs de la chaîne de vulgarisation. Pour Yves Gillet, chef de la coopération de l’Union européenne (Ue), partenaire financier du projet, il s’agit désormais d’établir le lien entre la recherche et la vulgarisation des produits, c’est-à-dire d’appuyer la recherche à travers les besoins des producteurs à des fins de vulgarisation. ‘’Ce projet est illustratif de cette approche et nous sommes vraiment attentifs aux leçons qui seront tirées’’, a déclaré Yves Gillet. Mais le coordonnateur du ProSam, Patrice Sewade est convaincu de ce que les résultats seront atteints. Pour lui, la visite de terrain effectuée par les chercheurs, qui étaient au contact des bénéficiaires (plus de 1500 femmes) le 23 juin dernier et la foire des innovations paysannes au Bénin sont une source d’espoir. Une variété de Soja aux valeurs nutritionnelles exceptionnelles est mise à la disposition du public. « Ce projet s’inscrit dans le cadre des 4 composantes du projet global ‘’Paepard’’ (Plate forme multi acteurs pour la sécurité alimentaire) financé par l’union européenne et conduit par le Fara. Nous attendons la valeur ajoutée de la recherche pour la stabilisation du lait… », a laissé entendre Dr Jonas Mugabé, coordonnateur du projet Paepard.
Isac A. YAÏ
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