La campagne électorale bat son plein et les promesses les plus improbables fusent de toutes parts. Le contrôle de la mairie de Cotonou déchaîne les passions. Même ceux qui n’ont jamais eu à gérer un arrondissement s’insurgent en donneurs de leçons.
Le principal objet de leurs attaques est le programme Cotonou en campagne contre les inondations (3CI).Mais que proposent-ils en échange si ce n’est de la littérature surtout quand on connaît le passé de ceux qui s’acharnent contre l’équipe sortante de la mairie. Mais qu’on ne s’y méprenne point, à en croire les discussions qui se mènent dans les coins et recoins de la ville, les Cotonois ont déjà fait leur choix : la liste que conduit Léhady V. Soglo pour l’expérience acquise dans la gestion des affaires municipales.
« Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute ». Cette citation de La Fontaine dans « Le corbeau et le renard », les Cotonois n’entendent point lui donner vie en cette période de campagne électorale pour les élections municipales et locales du dimanche 28 juin prochain. Et pour cause… Celui qui a déjà fait et surtout réalisé des bonds qualitatifs dans la vie d’une nation est toujours préférable à un individu qui s’engage dans des promesses. C’est le cas actuel entre l’équipe municipale sortante et ses challengers qui ont embouché la trompette de promesses en cette période électorale.
Léhady Vinagnon Soglo et les membres de la liste qu’il conduit aux élections du 28 juin prochain sont déjà à l’œuvre. C’est ce qui rassure la population cotonoise à jeter leur dévolu sur la liste de l’Alliance RB-RP ; au lieu de s’adonner à ceux qui se contentent de promesses. Car, on se rappelle que quelqu’un a dit dans ce pays que les promesses électorales n’engagent que ceux qui y croient. Rester en éveil et ne pas se laisser abuser par des marchands d’illusions. C’est de cela qu’il s’agit aujourd’hui dans le contrôle de la mairie de Cotonou pour les cinq prochaines années. Car, il est facile pour celui qui n’est pas dans l’action de promettre ciel et terre et d’avoir une bouche mielleuse. Si le programme 3CI n’est pas l’idéal, quel est le contenu de leur programme à eux ? Nani…Rien. Si ce n’est des promesses sur promesses. Parfois oiseuses voire utopiques et donc irréalisables. Il est facile de dire tel a échoué mais pour le citoyen de Cotonou, l’erreur sera de croire que ceux-là peuvent faire quelque chose pour changer son quotidien. L’équipe municipale actuelle dirigée par le président-maire Nicéphore Dieudonné Soglo a un bilan qu’elle défend. Des réalisations pour améliorer le quotidien des populations dans tous les treize arrondissements de Cotonou ont été faites. Que cela soit des infrastructures marchandes, la construction d’écoles, les rues pavées, les dons de kits scolaires aux écoliers suivis du programme santé scolaire, la distribution de moustiquaires imprégnées en période de pluie, des collecteurs pour faciliter l’évacuation des eaux de ruissellement, la liste est longue pour les actions concrètes conduites sous la direction du 1er Adjoint LVS que l’on voie constamment sur le terrain tel un chef chantier.
Raison d’espérer
C’est fort de toutes ces actions concrètes et surtout palpables dans les divers arrondissements de la ville que l’actuel 1er adjoint Léhady Vinagnon Soglo, candidat à la succession du président-maire Nicéphore Dieudonné Soglo, a élaboré son projet de ville. Un projet de ville et surtout de vie qui tient compte des insuffisances rencontrées dans la gestion de la ville ces douze dernières années afin d’améliorer le quotidien des Cotonois pour les cinq prochaines années à la tête de la plus grande municipalité du Bénin.
Partir de l’existant, c’est-à-dire ce qui est fait pour améliorer ce qui reste à faire. Les autorités municipales ont passé tout le temps à expliquer que 3CI n’est qu’un programme d’urgence pour soulager les peines des populations en période de pluie et que pour régler définitivement le problème des inondations à Cotonou, il faut la bagatelle somme de 400 milliards de francs CFA évalués à la suite dune étude réalisée par un cabinet canadien.
De même s’agissant de la propreté de la ville, les gros pourvoyeurs de déchets que sont le marché Dantokpa, le marché Ganhi et le Port autonome de Cotonou demeurent dans le giron de l’Etat malgré ce que disent les textes sur la décentralisation en ce qui concerne le transfert des compétences.
Bel exemple en somme
En clair, c’est l’Etat central qui collecte les taxes, les impôts et toutes les dividendes issus de la gestion de ces lieux et c’est la mairie qui doit en assurer la propreté. Comment cela est-il possible dans un Etat bien organisé ? Le président-maire donne souvent l’exemple de la Commune de Dakar où chaque année, l’Etat central (le gouvernement) met à la disposition des autorités municipales, la somme de 10 milliards uniquement pour la propreté de la ville. Bel exemple en somme que doit suivre le pouvoir exécutif au Bénin. Mais loin s’en faut.
Le projet de ville du candidat Léhady V. Soglo au scrutin du 28 juin prochain a tenu compte de toutes ces difficultés afin de les surmonter. C’est pourquoi les cotonoises et les cotonois ne doivent pas se laisser embobiner par des promesses sans lendemain de politicards. Mais ils doivent plutôt faire le choix de la voie de l’expérience. Car celui que l’on a vu déjà une fois à l’œuvre est toujours préférable à celui qui s’agite à demander à faire sans aucune expérience avec le risque qu’il conduise les contemporains dans le gouffre. Car, il est un secret de polichinelle que les cotonois ne sont pas des cobayes sur lesquels il faut expérimenter un projet. Seule l’expérience est convaincante et donne espoir. Les populations de Cotonou qui ont bénéficié des actions des autorités actuelles de la mairie de Cotonou savent mieux que quiconque qu’il faut continuer avec l’équipe expérimentée qui, malgré les maigres ressources à sa disposition, a réalisé tant de choses que de faire un saut dans l’inconnu. Qui dit mieux ?
Encadré : 7 raisons de choisir LVS
De tous ses challengers, pour le contrôle de la ville vitrine du Bénin, LVS (Léhady Vinagnon Soglo) est le seul qui a l’avantage d’avoir déjà le pied à l’étrier. C’est lui qui connaît mieux que quiconque les réalités de la ville de Cotonou. La plus grande municipalité du Bénin le connaît et lui aussi la connaît. Comme le dirait l’autre : « wouala toi…wouala moi ». Son projet de vie, très réaliste, lui donne aussi la faveur des suffrages dimanche prochain.
Assainissement et propreté intégrale
Déclaration de patrimoine des élus
Ville connectée au Wifi
Promotion des énergies renouvelables
Fonds municipal de solidarité
Instauration des conseils consultatifs d’arrondissement
Mise en ligne du budget et des appels d’offres