Les fermes Songhaï offrent un modèle de développement autonome et rentable, grâce à une utilisation intelligente des ressources. Les caméras de Réussite vous emmènent au Bénin, à la rencontre de leur fondateur Godfrey Nzamujo pour qui rien ne se perd, tout se transforme.
Il y a trente ans, Godfrey Nzamujo, microbiologiste et ingénieur américain d’origine nigériane, a quitté la Californie pour créer à Porto-Novo, au Bénin, le premier centre Songhaï : une ferme agro-industrielle et écologique. Aujourd’hui, 17 fermes Songhaï sont implantées au Bénin, au Nigeria, en Sierra Leone et au Liberia et responsables politiques, associations, simples curieux des pays de la région visitent ces surprenantes exploitations rentables et autosuffisantes qui offrent un modèle de développement durable.
Autonomie
Dans ce reportage, Réussite vous emmène à la rencontre Godfrey Nzamujo et de ses fermes d’un genre bien particulières, qui fonctionnent en totale autonomie et sur lesquelles des centaines d’employés élèvent des poules et des poissons, vendent des oeufs, cultivent de l’ananas, produisent de l’engrais naturel… et fabriquent des outils industriels. Découvrez dans ce reportage l’extraordinaire organisation et les nombreuses astuces de Godfrey Nzamujo pour optimiser ses exploitations : les fientes intégrées à la production de l’électricité, le métal recyclé pour fabriquer des pièces de rechange pour les machines, etc.
Si les fermes Songhaï ont généré 7 milliards de F CFA (10,67 millions d’euros) de chiffre d’affaires pour un bénéfice de 600 millions en 2013, Godfrey Nzamujo n’entend pas s’arrêter là. Il a récemment créé la Songhaï Leadership Academy pour former 4000 jeunes à la philosophie du centre et vient d’ouvrir au Bénin une chaîne d’embouteillage de jus d’ananas. Évidemment, le jus est issus des fruits de la ferme et… les bouteilles sont fabriquées avec les déchets plastiques du centre.