L’amphithéâtre Idriss Déby Itno a servi de cadre pour une conférence de presse dans la journée du vendredi 26 juin 2015 animée par les enseignants de la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines (Flash). Au cœur de cette rencontre avec les professionnels des médias à la question de leur sécurité dans l’enceinte de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac) depuis que les étudiants ont lancé le mouvement » Campus mort « . Ainsi, ils exigent pour leur sécurité le permis de port d’arme à l’Uac.
Marc KOSSOU www.visages-du-benin.com Toute l’actualité du Bénin et d’ailleurs ! Restez connecté avec nous, restez informé!
Un permis de port d’arme. C’est ce que demandent les enseignants de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), précisément ceux de la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines (Flash). En effet, à la suite du mouvement » Campus mort « lancés par les étudiants, les enseignants qui interviennent à la Flash ont fait remarquer qu’ils ne sont plus en sécurité sur le campus universitaire. Et ce, parce que, expliquent-ils, les étudiants par le biais d’une milice, sèment la terreur sur le campus. Lors de cette conférence de presse, les professeurs de la Flash sont revenus sur les actes de violence notamment sur le cas d’assassinat il y a quelques années, d’un officier de police et les cas de tentatives d’assassinat de deux responsables de la sécurité dont l’un a été assommé par une grosse brique sur la nuque et un autre à qui les étudiants ont défoncé le crâne à l’aide de pierres. C’est donc rappelant ces faits de violence et insistant sur les actes de vandalisme et autres, que les enseignants de la Flash tout en faisant
remarquer le manque de rigueur des autorités ont invité le ministre de l’intérieur à les autoriser à porter une arme. Cela, pour assurer leur propre sécurité en cas d’attaques. C’est dire que dans les jours, si cette demande prospère, les enseignants de l’université porteront une arme. Et ce serait une première au Bénin et sans doute dans la sous-région. Il est à rappeler que le mouvement « Campus mort » a été lancé par les étudiants pour revendiquer la tenue de la seconde cession que l’autorité rectorale veut supprimer.