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© aCotonou.com par CODIAS
Candide Azannaï, président et fondateur du parti politique Restaurer l`Espoir, candidat pour les legislatives prochaine sur la liste de l`Union fait la Nation photo prise lors du Sortie officielle du parti des Forces Démocratiques Unies. Cotonou, le 14 mars 2015 au Palais de Congres |
-La Céna orchestre un bâclage, la pluie joue les trouble-fêtes
-Les élections locales arrêtées dans certaines communes
-La Céna de Tiando étale son incompétence
-Une participation en demi-teinte dans la région méridionale
Les élections municipales, communales et locales ont eu lieu hier. Il faut en retenir la pluie qui a perdu les élections dans plusieurs régions notamment à Cotonou, la mise à nu de l’impréparation manifeste de la Commission électorale nationale autonome (Céna) et le scrutin qui garde tout son suspens à Cotonou au regard des premiers chiffres bruts qui tombent.
A Zakpota, Kérou, Agbangnizoun, Sakété et dans d’autres communes le vote pour l’élection des conseillers de quartiers ou de villages a été interrompu. En effet dans ces zones, les logos de certaines formations politiques en lice ne figuraient pas sur le bulletin unique. Face à cet état de chose, Emmanuel Tiando interrogé dans la matinée sur Canal 3 Bénin a dû demander en catastrophe que les électeurs ne votent plus pour les élections locales dans les communes concernées et que seul le scrutin pour la désignation des conseillers municipaux ou communaux y continuent.
Prévues initialement pour le 31 mai dernier, les élections d’hier ont été reportées de 04 semaines suite à une demande de la Commission électorale nationale et autonome (Céna) qui s’est justifiée en évoquant le peu de temps dont elle disposait après les élections législatives du 26 avril dernier. Avec ces 30 jours supplémentaires qui lui ont été accordés, on pouvait donc s’attendre à ce qu’il n’y ait plus des couacs le jour du scrutin. Mais une fois de plus, la Céna présidée par Emmanuel Tiando a étalé une impréparation et une maladresse qui contribuent encore à son discrédit. Or, elle était attendue au tournant par les uns et les autres, mais aussi d’une certaine manière aussi par ces centaines de milliers d’électeurs qui n’ont pas pu avoir leurs cartes d’électeurs parce que la Céna a décidé de ne pas procéder à une nouvelle distribution de ce précieux sésame nécessaire pour voter. Pour le moment, aucune voix autorisée au sein de la Céna ne s’est pas encore prononcée sur le sort qui sera réservée à toutes ces communes où le scrutin pour élire les conseillers de quartiers ou de villages a été arrêté.
Une mobilisation en recul dans le sud
Les élections municipales étaient particulièrement attendues à Cotonou, car elles y étaient particulièrement ouvertes cette année. Mais dame pluie est venue jouée sa petite musique. Du coup, beaucoup d’électeurs sont restés chez eux et ceux qui se sont déplacés ont attendu que la pluie s’arrête. C’est pourquoi certains ont tôt fait de pointer la période où le scrutin a eu lieu car elle coïncide avec la saison des pluies notamment dans la partie méridionale du Bénin. Pour ces personnes, il fallait que les élections d’hier soient organisées en août ou dans les mois qui suivront. A part Cotonou, l’averse d’hier a aussi touché Abomey-Calavi où le vote était aussi particulièrement attendu à cause de la reconfiguration politique qui y a eu lieu il y a quelques avec le départ de l’actuel maire de la mouvance pour aller rejoindre l’Alliance nationale pour la démocratie et le développement (And)
…Et Cotonou qui attend son futur maire
Dans les états-majors des formations politiques en lice à Cotonou, les calculettes tournent à plein régime. Pour l’heure compte tenu des chiffres bruts qui tombent la Renaissance du Bénin en alliance avec Réveil patriotique (Rp) serait au coude à coude avec l’Union fait la nation (Un). Le fauteuil de la mairie de Cotonou pour les 05 prochaines années, se jouerait donc entre Léhady Soglo et Candide Azannaï le porte drapeau de l’Un à Cotonou. Une douzaine d’années après avoir élu son maire pour la première fois dans le cadre des premières élections municipales, communales et locales de l’ère de la décentralisation, la capitale économique du Bénin se prépare peut-être à connaitre la première alternance à sa tête ou bien à voir Léhady Soglo s’installer dans le fauteuil de maire à la suite de son père.
Bernado Mariano Houenoussi
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