Marié et père de huit enfants, Sabi-Komi Moro s’est donné la mort lundi 22 juin dernier à Kérou en se tirant une balle dans la tête.A 45 ans environ, Sabi-Komi Moro n’est plus de ce monde. Il s’est délibérément donné la mort en se tirant une balle dans la tête lundi 22 juin dernier aux environs de 10 heures au quartier Tingourou dans la commune de Kérou. C’est l’une de ses filles se trouvant dans une pièce voisine à sa chambre qui est allée constater le drame suite à la détonation du fusil de fabrication artisanale dont il s’est servi. Ce dernier gisait dans une mare de sang, l’arme du crime à ses côtés.
Kokouvi EKLOU
D’après Epiphane Kinglo, commissaire de police, ce suicide pourrait s’expliquer par les troubles mentaux dont aurait souffert la victime dans un passé récent. Aussi s’est-il illustré par des comportements peu recommandables avec une addiction à l’alcool. A la suite du constat, le commissaire de la ville de Kérou a précisé aux populations que le port d’arme n’est pas permis à tout le monde..
Un peulh ampute le bras gauche de son frère
A l’aide d’une machette, Sidikou Amadou a mutilé, vendredi 19 juin dernier dans une ferme à Kérou, son jeune frère, Ousmail Amadou, pour une histoire de carte-mémoire. Il lui a tranché le bras gauche.
Vendredi 19 juin dernier, Ousmail Amadou sollicite la carte-mémoire de son grand-frère Sidikou Amadou pour écouter de la musique. Mais ce dernier s’y oppose, arguant que son jeune frère lui aurait, de par le passé, endommagé plein de puces. En dépit de ce refus, Ousmail s’entête et va introduire la carte-mémoire dans son poste radio. Comme si l’imprévisible devrait être au rendez-vous, la carte s’est détériorée. Et une bagarre éclate entre les deux frères. Très remonté contre le geste de son jeune frère, Sidikou Amadou entre dans sa chambre et en ressort avec une machette. D’un coup, il tranche le bras gauche à son frère qui tentait d’esquiver ses assauts. Trois autres coups vont être assénés à la victime au niveau du cou. A la suite de son forfait, le forcené a pris ses jambes au cou. Mais il sera appréhendé depuis dimanche dernier par la gendarmerie de Kérou et devra répondre incessamment de son forfait devant le tribunal. Aux dernières nouvelles la victime suit des soins intensifs au centre de santé de Kérou