Les malfrats ont attaqué une dame à quelques encablures du domicile privé du Chef de l’Etat hier aux environs de 11 heures. Ils ont réussi à arracher à leur victime son sac, lequel retrouvé au quartier Sainte Rita, contenait une pièce d’identité, son chéquier et des documents. Malgré les coups de feu, la garde présidentielle présente non loin des lieux n’a pu rien faire. Les deux malfrats ont tiré à balles réelles sur la victime Anatole Fagla, une cliente de la Bsic et ont emporté son sac. Pour réussir un tel coup, ils ont armé leur système de renseignement. En effet, ayant eu l’information que leur victime est allée retirer de l’argent chez l’un de ses clients dans la ville de Cotonou, les deux voleurs ont, au moyen de leur moto suivi tous ses déplacements jusqu’à la Bsic.
Selon les témoignages recueillis, les malfrats seraient venus attendre la dame devant la Bsic quelques instants avant son arrivée. « Dès que la dame est descendue du taxi-moto, les deux malfrats s’en sont pris à elle. Ils ont tiré aussitôt deux coups de fusils qui ont atteint leur cible. Ensuite, ils ont pris son sac qui contenait sa carte d’identité, son chéquier et son trousseau de clés et quelques documents » a déclaré le gardien de la banque. Pour lui, la scène s’est très vite passée. « Le temps que je demande aux malfrats ce qu’ils voulaient, ils ont tiré sur la dame avant de prendre la poudre d’escampette.
‘’Djakpata’’, médecin après la mort
Quelques minutes après le braquage, les éléments de l’opération ‘’Djakpata’’ se sont rendus sur les lieux. Les témoins rapportent qu’ils ont défilé par dizaine. « Tous les dix minutes, on voyait des militaires et des policiers venir enquêter sur les lieux. Ils ont barricadé la ruelle et posé des questions à tous ceux qu’ils rencontraient sur les lieux. Dans la foulée, ils ont arrêté un jeune homme qui ne sait rien de cette opération. C’est déplorable », a fait savoir un riverain. L’intéressé condamne la passivité des éléments de la garde républicaine au moment de l’opération.
Mesures prises par la Police
Pour le commissaire adjoint de Cotonou, Gaudens Sèbo, c’est le manque de dispositif sécuritaire autour de la banque qui a milité en faveur de ce braquage. Il a promis, au nom de la Police nationale de sécuriser toutes les banques de Cotonou. « L’institution n’était pas gardée par des hommes en uniforme. Si c’était le cas, les braqueurs n’allaient pas fuir. Face à cela, nous avons mis en place un dispositif sécuritaire autour de toutes les banques de Cotonou afin de circonscrire les éventuels braquages » a-t-il déclaré.