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La visite Hollande et la recrudescence de la violence sur le Campus d ’ Abomey Calavi à la Une au Bénin
Publié le mercredi 1 juillet 2015  |  APA




La visite d’Etat qu’entamera ce mercredi soir, le président français François Hollande à Cotonou, et la recrudescence de la violence sur le campus d’Abomey-Calavi, sont âprement commentés par les quotidiens béninois parus ce mercredi à Cotonou.

« Nouvelle tournée africaine du Président français : François Hollande débute son périple par le Bénin », affiche en manchette, « Les 4 Vérités », un quotidien béninois d'analyse et d'information, alors que « La Presse du Jour », un autre quotidien d'information, se demande à sa Une : « Visite d'Etat du président français : Hollande au Bénin, et après ? ».

Selon ces quotidiens béninois, le président français François Hollande, entreprendra, dès ce 1er juillet 2015, trois visites d'Etat qui vont le conduire successivement au Bénin, en Angola et au Cameroun, où il s'entretiendra avec ses homologues africains sur le volet politique et partenariat économique.

« C'est la deuxième fois qu'un président français foule le sol de Cotonou. En 1981, François Mitterrand était à Cotonou. Et comme un François peut en cacher un autre, c'est le tour d'un autre président français, François Hollande de fouler pour la deuxième fois le sol béninois. Et pour coïncidence, c'est la deuxième tournée africaine du Président François Hollande, après celle de juillet 2014 », informe « Les 4 Vérités ».

Au Bénin, selon le même quotidien, le périple africain du Président français débutera ce mercredi 1er juillet 2015, par Cotonou, où il sera accueilli par son homologue béninois Dr Yayi Boni, pour un entretien tête-à-tête, avant qu'il ne rencontrera jeudi, les présidents et membres des institutions de la république et les chefs de missions diplomatiques

Mais pour « La Presse du Jour », cette visite est loin d'emballer des Béninois lorsque certains s'interrogent sur le sens de ce déplacement.
« L'arrivée au Bénin de François Hollande suscite indifférence et interrogations chez les Béninois. C'est le sentiment que beaucoup d'entre eux expriment lorsqu'on leur demande ce qu'ils attendent de cette visite d'Etat du président de la République française », informe le journal

«Hollande vient pour ses compatriotes et pour assurer leurs affaires chez nous. La situation n'est pas aussi reluisante en France pour que les chefs d'entreprises qui l'accompagneront au Bénin viennent aider les nôtres. Donc, il vient réconforter notre président dans la politique qu'il mène au profit des entreprises françaises et au détriment des nôtres», selon les propos des Béninois, rapporté par le journal.

Pour les Béninois, toujours selon le même quotidien, »François Hollande viendra et partira mais cela ne changera rien de la mauvaise gouvernance et la corruption qui ont désormais droit de cité chez nous ».

L'autre sujet qui a meublé les colonnes des quotidiens béninois de ce mercredi est la recrudescente de la violence sur le campus d'Abomey Calavi, le plus grand campus universitaire du Bénin.

Dans sa Une, intitulée : « Situation toujours confuse à l'UAC: Et si les étudiants baissaient la garde ? », « Le Confrère de la Matinée », informe que ce haut lieu du savoir est empreint depuis quelques semaines à des actes de violences et de démonstration de force tant du côté de la communauté estudiantine que celui des autorités rectorales.

« Au moment même où les étudiants exigeaient un décret pouvant matérialiser les conclusions de leurs assises avec le vice-premier ministre, notamment l'organisation de la deuxième session des examens de fin d'année, les décanats de la Faculté des Lettres , Arts , Sciences et humaines , eux, ne reconnaissent pas lesdites conclusions et s'opposent à l'organisation de cette deuxième session », analyse le même journal

Alors le journal se demande celui qui baissera finalement la garde entre les autorités rectorales de l'Université d'Abomey-Calavi et les étudiants de ce haut lieu du savoir ?

« Très malin celui qui y répondra avec certitude. La situation va de mal en pire et l'avenir s'assombrit davantage pour le sort des étudiants », écrit le journal.

Pour « Fraternité », face aux menaces dont ils seraient victimes de la part de leurs étudiants, les enseignants de l'Université d'Abomey-Calavi réclament un permis collectif de port d'arme.

« Evidemment, quand le Vice premier ministre n'est plus en phase avec le Recteur et son Vice, et que les enseignants cherchent à flinguer leurs étudiants juste pour rétablir l' « équilibre de la terreur », c'est que quelque chose est véritablement « Wanted » dans la cité », estime le journal, qui précise qu'avec des amphis transformés en + saloons + et des étudiants en + hors-la-loi + à Calavi-city, c'est bien d'un sherif que cet + haut lieu du savoir + a besoin


MT/of/APA
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