Politique
Suppléance du Ministre de la défense : Garba Yaya accueilli à l’hémicycle
Publié le mercredi 1 juillet 2015 | Fraternité
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© Autre presse
Le ministre de la défense nationale, Robert Théophile Yarou |
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Le ministre de la défense nationale, Robert Théophile Yarou |
Le député Garba Yaya, suppléant du ministre Robert Théophile Yarou a été officiellement accueilli hier à l’hémicycle au Parlement au Palais des gouverneurs à Porto-Novo par le président de l’Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji et ses collègues. C’était à la faveur de la séance plénière consacrée à la clôture de la première session ordinaire de l’année 2015 ouverte le 2 avril dernier. 55 ans, marié et père de 3 enfants, le député Garba Yaya place son mandat sous le signe de la promotion de la jeunesse qui, selon lui, constitue le fer de lance du développement de la Nation. C’est du moins ce qu’il a laissé entendre après son installation. Aussi, entend-il participer activement aux différents débats parlementaires ; afin d’être en symbiose avec ses mandants qui ont bien voulu lui accorder leurs suffrages lors des élections législatives du 26 avril dernier.
(Lire ci-dessous les impressions du député Garba Yaya après son installation)
Impressions du député Garba Yaya, après son installation à l’hémicycle
« Mes impressions sont bonnes parce que je sais que l’Assemblée nationale est la tribune par excellence de la politique béninoise. Avoir la chance et le privilège de participer aux débats de haut niveau de l’Assemblée nationale, je crois qu’on doit en être fier. On doit être fier d’apporter sa modeste contribution pour le développement de notre pays. Vous savez, quand on parle de la jeunesse, elle doit de plus en plus pénétrer dans les sillages et les rouages de la politique. On doit métamorphoser la politique au bénéfice des jeunes. Il faudrait désormais que nous couplions le développement avec la jeunesse, puisque c’est le bras valide qui développe. Plus il y aura de jeunes à l’Assemblée nationale, plus on parlera de la question de la jeunesse et plus le Bénin va se développer. Qu’on le veuille ou non, le Bénin est aujourd’hui dans l’ancrage des vieux politiciens qui continuent d’orienter le pays vers où ils veulent. Il faut désormais faire en sorte que ceux qui viennent à l’Assemblée nationale y viennent pour travailler. Lorsque vous prenez les 83 députés, combien participent véritablement aux débats parlementaires ? Il y en a qui ne viennent même pas alors qu’ils sont les premiers à déployer les moyens pour qu’on les élise. Or, la jeunesse n’a pas autant de moyens que ces vieux politiciens. C’est vraiment un mal qu’il faut corriger… ».
Propos recueillis par Karim Oscar ANONRIN
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