Peuple béninois, il faut s’insurger sans dégainer mais faire r... g... à Monsieur Thomas Boni Yayi qui a déclaré qu’il mettrait le Bénin à feu et à sang ! Notre pays n’est pas sa propriété, ni celle de qui que ce soit.
J’ai lu le message de la Conférence épiscopale que j’approuve et soutiens sans ambages ; j’ai lu la réponse jalonnée de faux fuyants, de fausses humilités et d’obstinations à peine déguisées de Monsieur Thomas Boni Yayi ; j’aurai à en dire mon mot.
Pour l’heure, Monsieur, à ce moment où vous prenez Dieu à témoin, évoquant l’enseignement de Jésus, oseriez-vous confesser au peuple béninois en lui révélant ce que vous avez fait faire du corps d’ Urbain Dangnivo ?
Je vous pose encore une question, qui, à coup sûr, restera sans réponse : quiconque assène des vérités sur vos agissements, vos faits du prince condamnables devient quelqu’un à abattre : votre cible ; votre forfaiture de 2011 est-elle aussi une confrérie de sicaires à votre solde ? Certains menacent déjà Célestine Zanou ! Qu’on ne compte pas sur mon silence : je la connais depuis son adolescence ; ce qu’elle a dit de l’Administration et de la gestion politique devrait servir de leçon à vos thuriféraire prébendés, clientèle de la politique du ventre qui affame et cadavérise le peuple.
« To o do gbi gbà wè » ; il y eut un petit silence et il ajouta d’une voix très fatiguée :
« To o gbà … Olympe, je te connais, je sais que tu ne baisseras jamais les bras. »
Cardinal GANTIN, à Olympe BHÊLY-QUENUM