Le président François Hollande a séjourné au Bénin du mercredi au jeudi dernier. Au cours de sa visite, Boni Yayi a eu une séance de travail avec son homologue français. Il a rencontré également les présidents d’institutions, les parlementaires et les jeunes boursiers de la Fondation Odon Vallet doctorats en sciences de l’environnement, jeunes militants pour le changement climatique. François Hollande s’est également rendu au centre de lutte intégré contre le paludisme et à l’école Montaigne.
François Hollande a rendu hier un hommage au régime du président Thomas Boni Yayi dans la salle du peuple du palais présidentiel de Cotonou. La visite du président français au Bénin est soutenue par le fait que le Bénin est une référence sur le plan démocratique. « Le Bénin choisit lui-même son gouvernement ». Faisant l’histoire de la démocratie béninoise, François Hollande a mis l’accent sur le respect des échéances démocratiques. « Trois alternances démocratiques en vingt-cinq ans, des échéances toujours respectées, des élections régulières : autant de preuves que le Bénin a réussi à donner à ses institutions une pleine traduction démocratique », a-t-il souligné.
La révision de la constitution en question
La question de la révision de la constitution au Bénin n’est pas passée sous silence. Le président français a rappelé une fois encore, à la face du monde entier son attachement aux respects des textes constitutionnels, les échéances électorales, les rythmes de la démocratie. Ainsi, il a martelé que : « La stabilité des institutions, c’est la stabilité du pays ». Car l’acceptation du verdict des urnes est la preuve de la maturité de ceux qui gouvernent. Après cette rencontre avec les parlementaires et les présidents d’institutions, le président français s’est rendu au centre de traitement du paludisme et à l’école Montaigne.
Le président François Hollande a pris départ hier du Bénin pour se rendre en Angola et au Cameroun.
Ghislaine Ahouanmahoué