Le président de la République française, François Hollande n’a pas apposé sa signature dans le document qui autorise l’exploitation et la construction du chemin de fer Parakou-Niamey, évitant ainsi un piège.
Les auteurs du projet de construction du chemin de fer Parakou/Niamey devront encore attendre pour avoir la caution du président français. Cepi passera par la signature du document qui autorise la mise en œuvre du projet. En effet, tout était prêt pour que le président français signe la concession d'exploitation et de construction de chemin de fer Parakou/Niamey. Contre toute attente, Hollande a évité de s'associer à la cérémonie de signature de ladite convention, véritable marché de dupe. François Hollande a été dissuadé d'inclure dans son agenda au Bénin, la signature de la concession par une note d'information transmise de justesse, cinq jours avant sa venue au Bénin, au Secrétaire Général de l'Elysée, Jean-Pierre Jouyet par un ancien Premier ministre socialiste. Principale raison évoquée dans la note : le contentieux juridique entre, d'un côté, Bolloré et de l'autre Africarail dirigé par le Français Michel Bosio et de l’autre Petrolin du Béninois Samuel Dossou Aworêt. Lequel contentieux est toujours pendant devant les juridictions compétentes.
La signature du document permettra d'obtenir de l'Agence Française de développement (AFD), le financement de 400 millions d'euros nécessaire pour réaliser les travaux et convaincre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire de rejoindre la boucle ferroviaire.
Gathum Gbaguidi