Déclaration intégrale de Candide Azannaï, Ismael Tidjani Serpos, Saca Ficara et Janvier Yahouédéhou hier (Le harcèlement des hommes d’affaires et l’emploi des jeunes): Déclaration sur le malaise politique et sur la révision de la Constitution #aCotonou

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Déclaration intégrale de Candide Azannaï, Ismael Tidjani Serpos, Saca Ficara et Janvier Yahouédéhou hier (Le harcèlement des hommes d’affaires et l’emploi des jeunes): Déclaration sur le malaise politique et sur la révision de la Constitution

Publié le vendredi 23 aout 2013 | Le Matin

© Autre presse par DR
Candide Azannaï
Président du parti « Restaurer l’Espoir »

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Attendue depuis plusieurs semaines déjà, la sortie médiatique annoncée par l’honorable Candide Azannaï a enfin eu lieu. Mais il n’était pas seul. Les anciens députés, Janvier Yahouédéhou, Ismaël Tidjani Serpos, et l’honorable Sacca Fikara étaient aussi de la partie.

C’est le CODIAM qui a servi de cadre au déroulement de cette sortie médiatique tenue hier. Selon les conférenciers, elle vient en soutien à la déclaration faite par la Conférence épiscopale du Bénin sur le malaise politique et sur la révision de la Constitution le jeudi surpassé. La situation de crise générale que traverse le pays a été abordée par les quatre hommes, avec un accent particulier sur la traque qui est faite par le gouvernement à l’encontre des hommes d’affaires.

Séfou Fagbohoun, Sébastien Ajavon et Patrice Talon sont les cas de référence utilisés par les conférenciers pour dénoncer les manœuvres du chef de l’Etat qui, dans le but de détruire ces hommes d’affaires, met à sac leurs entreprises à l’intérieur du pays en les soumettant à une pression fiscale excessive, et en leur créant toutes les difficultés possibles.

Selon les conférenciers, cet état de choses n’est pas sans conséquence sur l’emploi des jeunes. En effet, ils affirment que 168520 étudiants sont dans les universités publiques et privées et chaque année 120000 diplômés sont déversés sur le marché de l’emploi. Dans ces conditions, le gouvernement, au lieu de livrer une guerre aux patrons d’entreprises, créateurs d’emplois, doit plutôt les soutenir en abaissant par exemple, le taux de l’impôt sur les salaires qui est de l’ordre de 40 pour cent au Bénin.

Et pour prévenir toutes les interprétations quant à l’époque de la tenue de la sortie qu’ils opèrent, l’ancien député Ismaël Tidjani Serpos va affirmer qu’il s’agit d’un positionnement pour l’histoire. Car, poursuit-il, nul ne viendra leur demander après, où est-ce qu’ils étaient pendant que les hommes d’affaires sont malmenés, chassés du pays et même emprisonnés. Et pour sortir le grand jeu, ils annoncent la création dans les prochains jours d’un numéro blanc mis à la disposition des opérateurs économiques qui pourront leur poser toutes les difficultés auxquelles ils font face.

Mastiano Bernard DAVID

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