Après le vote et la promulgation de la loi 2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et les infractions connexes, le chef de l’Etat, le président Boni Yayi vient de signer le décret n°2013–23 du 11 février 2013 portant nomination des membres de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption.
Pour le secrétaire général du gouvernement qui intervenait hier sur le plateau de la télévision nationale, le chef de l’Etat veut réellement de la lutte contre la corruption. Le secrétaire général du gouvernement Eugène Dossoumou, a rappelé les actions du chef de l’Etat qui montrent bien sa détermination et son engagement à lutter contre la corruption depuis sa marche verte en 2006 jusqu’à ce jour. Parlant de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption qui est l’organe chargé de la mise en application de la loi 2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et les infractions connexes, et dont la nomination des membres et leur installation posent problème, il a fait remarquer que le chef de l’Etat a pris ses responsabilités. Ainsi sur les treize membres qui composent cet organe, onze membres dont les structures devant les désigner ont communiqué leurs noms sont nommés. Boni Yayi a pris le décret n°2013–23 du 11 février 2013 portant nomination des membres de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption>
Pour ce qui est des deux membres restants, le secrétaire général du gouvernement a expliqué qu’ils doivent provenir du Patronat et de la douane. Rappelons qu’après leur désignation par les différentes structures, les personnes désignées sont soumises à des enquêtes de moralité, puis doivent faire une déclaration sur l’honneur de leurs biens.