L’actualité au plan national semble trop brûlante pour rester sans appréciations. Tout citoyen vivant au Bénin par ces temps qui courent ne peut donc s’empêcher d’émettre son opinion à propos. Et c’est ce que viennent de faire les présidents d’institutions du Bénin. C’était le vendredi dernier au cours d’une rencontre qu’ils ont tenue.
Ont été abordées : plusieurs questions dont le malaise social que connaît le Bénin.
Pour cette édition, c’est le Professeur Théodore Holo, président de la Cour Constitutionnelle, qui a été choisi par ses pairs pour porter leurs voies. ‘’…Le Bénin est sur la bonne voie’’. C’est ce qu’a déclaré Théodore Holo au sujet de la polémique sur les chiffres de la pauvreté concernant le Bénin ! Ceci, après avoir évoqué les arguments précédemment employés par le ministre des affaires étrangères, Arifari Bako, le week-end écoulé, sur une chaine de télévision privée.
Il s’agit des chiffres fournis par les institutions internationales comme la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et la Banque Mondiale (BM). Pour se faire plus pratique, le président de la Cour Constitutionnelle donne son exemple personnel. Celui des enseignants. Il affirme que sa situation salariale en 2006 est différente de celle de cette heure. Il donne des chiffres pour démontrer que les conditions de vie du Béninois d’aujourd’hui sont meilleures à celles de 2006. Le Béninois mange mieux. Peut-on retenir. Ce faisant, les présidents d’institutions prennent le contre-pied de la Conférence épiscopale.
En effet, dans sa publication intitulée ‘’Déclaration sur le malaise politique actuel et la révision de la Constitution’’, les évêques, en décrivant le contexte national dans lequel le projet a été introduit à l’assemblée national par le chef de l’Etat, ont affirmé la pauvreté grandissante des populations, contrairement à une minorité qui semble jouir de meilleures conditions de vie.
