Après avoir tenté vainement de faire croire que dans un scrutin à 47 votants, la liste qui a obtenu24 voix ne prend pas le dessus sur celle qui a obtenu 23 voix, le camp Didadi soutenu par Anjorin Moucharafou et des observateurs de la Fifa devenus par enchantement organisateurs du congrès à la place du Comité électoral, la liste perdante donc, vient de sortir un autre pétard mouillé : Ils affirment plus de 48 heures après le scrutin du 24 aout dernier qu’il y avait la procuration du représentant Onze Créateur ( absent ) qui n’aurait pas été pris en compte. S’agit –il d’une absence de raisonnement ou d’une simple et pure méconnaissance des textes de la Fédération béninoise de Football ? Il faut d’abord faire remarquer que camp Didavi n’a pas eu le courage d’évoquer une question de procuration lors des débats d’avant vote et qu’ensuite l’article 22.5 des Statuts de la Fbf énonce clairement que seuls les délégués présents participent au vote et qu’il ne peut avoir de vote par procuration ni par correspondance.
A propos du droit de regard de la Fifa
Selon les prescriptions de la FIFA toutes les fédérations nationales ont procédé à la mise en place du Comité Electoral et du Comité de recours. Et il est clairement stipulé que la proclamation des résultats définitifs par la commission électorale est de dernier ressort. Or l’on observe depuis quelques heures que toutes formes de manipulations sont en cours juste pour discréditer la FIFA, parce des amis devoir de gratitude à l’égard de leur ami Anjorin était nécessaire. Le discours partisan de Abéga à l’endroit de Anjorin à la cérémonie d’ouverture du congrès électif et la tentative de trouver impérativement 25 voix comme majorité à un scrutin de 47 suffrages exprimés illustrent bien l’esprit partisan de Abéga.
Mais ce que Anjorin, la liste Didavi et les envoyés de la Fifa et de la Caf ont caché aux béninois est que pendant des années, parce que la structure qui organise les élections était le Bureau sortant des Associations nationales, dont les membres étaient souvent candidats, il est apparu normal que la FIFA et la CAF envoient des émissaires puissants pour régulariser le scrutin, contrebalancer les attributions ( juges et partis lors des congrès électifs des membres sortants) du bureau sortant. Pour mettre fin à de pareilles situations, depuis quelques années, la FIFA a amélioré son processus d’organisation, de supervision et de gestion des congrès électifs, en souhaitant que les fédérations se dotent d’instruments neutres ( code électoral adopté suivi d’une commission électorale détenant sa légitimité du congrès) . C’est pourquoi que les émissaires de la FIFA et de la Caf jouent désormais la stricte mission d’observateurs et sans pouvoir s’immiscer dans les processus électoraux comme par le passé.
Il est donc clair que comme l’a fait savoir un huissier au soir de ce lundi 25 aout au désormais ancien président de la Fbf, l’équipe conduite par l’honorable Augustin Ahouanvoébla prend service ce mardi 26 aout 2013 conformément aux dispositions des Statuts de la FBF.