Les acteurs du système éducatif du Bénin à la maternelle et au primaire se sont retrouvés dans l’après midi du vendredi 25 janvier 2013 pour la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux entre le personnel administratif et éducatif du ministère et le ministre de tutelle. C’était l’occasion pour le secrétaire général du ministère de faire le bilan des réalisations en 2012, et au ministre de dire sa vision pour le développement de l’école béninoise.
C’est désormais fait, le personnel enseignant et administratif du ministère de l’enseignement maternel et primaire a sacrifié à la tradition de présentation de vœux. C’est la cour de ce ministère sis à Porto-Novo que ces derniers ont choisi pour échanger leurs vœux du nouvel an avec le ministre. Si les représentants des différents syndicats ont saisi l’occasion pour rappeler leurs doléances, le secrétaire général du ministère a plutôt présenté le bilan des réalisations dans le ministère pour l’année écoulée. Paul Issè Iko représentant des organisations syndicales pense que 2012 a été une année difficile pour les enseignants qui ont connu des mépris et des humiliations. Pour une année de paix dans le système éducatif le représentant des partenaires sociaux souhaite le respect de certains principes notamment, éviter de toucher à la loi sur le droit de grève. Selon le secrétaire général du ministère depuis l’arrivée d’Eric N’ da à la tête de ce ministère en mai 2011, le ministère de l’enseignement maternel et primaire a connu des avancées significatives dans plusieurs domaines, ceci grâce à son sens aigu de responsabilité et de disponibilité permanente. Sa stratégie de négociation a permis le regroupement en dix entités des soixante douze syndicats de base, de leur sous secteurs. Au nombre des réalisations connues sous l’actuel ministre on peut citer entre autres, la remise de kits scolaires à 3.000 écoliers pour un coût de 366.165.126 fcfa, la construction de 22 circonscriptions scolaires, 1.150 salles de classe construites, le transfert aux communes pour l’entretien, la réparation des infrastructures scolaires et l’acquisition des matériels pédagogiques pour un montant de 1.495.000.000 fcfa et le paiement des subventions pour le fonctionnement des écoles maternelles et primaires d’un montant de 5.826.450.000 fcfa. Aussi, pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement, le ministère a permis la formation de 1.721 élèves-maitre, la formation de 10.000 ex-communautaires dont- 9.818 sont déjà reversés. Malgré ces résultats obtenus, le ministre N’da pense que lorsqu’il reste à faire rien est encore fait, c’est pourquoi il dit rester attaché au dialogue pour régler les problèmes à la hauteur des moyens disponibles. Pour lui l’enseignement maternel et primaire ne doit pas échouer, car il constitue le socle du développement du pays. Pour éviter cet échec, Eric Kouagou N’da pense qu’il y a des défis à relever. Il s’agit de la scolarisation et le maintien de tous les enfants à l’école, l’amélioration de la qualité de l’enseignement, le pilotage et la gestion du sous secteur, l’exécution des tâches avec professionnalisme pour l’amélioration du système éducatif. Le ministre souhaite le maintien de l’apaisement de la tension sociale à travers la satisfaction des revendications, un souci permanant pour le chef de l’Etat.
La fin de la cérémonie est marquée par une fête populaire entres les acteurs de ce sous secteur du système éducatif.
Cosme Kèkè
