La multiplication anarchique des boutiques à Cotonou crée non seulement un problème de mévente sur le plan financier, mais aussi elle l’enlaidit.
La création des boutiques dans les villes et quartiers a pris de l’ampleur depuis quelques années au Bénin. Le constat le plus marquant est surtout à Cotonou où les kiosques et boutiques sont créés de façon anarchique. Ce phénomène est surtout lié au manque d’emploi. Les femmes font à priori partie de la majorité des concernés. Celles-ci, à la recherche d’un bénéfice, aussi petit soit-il, avec des activités censées être rentables, créent alors des boutiques, alors que partout ailleurs, ou juste à proximité, les mêmes activités existent déjà. Ces dames vendent pratiquement les mêmes articles, comme les divers, les produits alimentaires et bien d’autres. L’activité qui a le plus la côte dans cette prolifération, c’est vente de cartes de recharge, dont on retrouve des kiosques dans tous les coins de rue. Cette situation n’est pas sans conséquences. Tous ces responsables de petits ou grands kiosques, trouvent vraiment les bénéfices escomptés à la fin de chaque mois. Ce phénomène entraine ainsi la concurrence déloyale et la mévente. Ceci est le cas de dame Charlotte (gérante d’une boutique spécialisée dans la vente de divers et quelques produits alimentaires à Cocotomey); elle affirme : «la responsable de la boutique d’à coté vend exactement les mêmes articles que moi et je n’ai plus les mêmes bénéfices que j’avais. ... suite de l'article sur La Nouvelle Tribune