Après l’Office national d’imprimerie et de presse, Bénin Télécoms S.A., l’Office de radiodiffusion et de télévision du Bénin, en fin de semaine dernière, Komi Koutché, le nouveau ministre de la Communication et des Technologies de l’Information et de la Communication était, hier mardi 27 août, face aux agents de l’Agence de gestion des nouvelles technologies de l’Information et de la Communication, du Fonds national de solidarité numérique, du Fonds d’appui à la production audiovisuelle et de l’Agence Bénin-Presse. Face aux doléances qui lui ont été soumises, le ministre prône le travail assidu pour s’inscrire dans la démarche qualité.
Par Didier Pascal DOGUE
«Le challenge que nous nous donnons est de travailler à inscrire les structures sous tutelle dans la démarche qualité. Il ne faut pas désespérer. L’espoir est permis ; mettons-nous au travail».
C’est l’exhortation faite, hier mardi 27 août par le ministre de la Communication et des Technologies de l’Information et de la Communication, Komi Koutché, face aux difficultés et problèmes que lui ont présenté les responsables de l’Agence de gestion des nouvelles technologies de l’Information et de la Communication (AGeNTIC), du Fonds national de solidarité numérique (FNSN), du Fonds d’appui à la production audiovisuelle (FAPA) et de l’Agence Bénin-Presse (ABP).
Komi Koutché a souhaité que ce premier contact scelle le début d’un partenariat couronné de succès avant de se dire convaincu que la réussite n’est pas possible sans la visibilité des quatre structures qu’il avait en face de lui. Il en est d’autant plus convaincu que pour lui, le ministère dont il a la charge tient le pays.
Car, sans téléphone, internet et autres, la vie n’est pas possible. «Rien ne pourra être sans les porteurs d’espoir que vous êtes.
Mon cabinet et moi nous nous battrons pour améliorer les situations mais je ne suis pas détenteur de magie», a clairement signifié Komi Koutché, suggérant aux agents et à leurs responsables de tout mettre en œuvre pour surmonter les difficultés en cultivant la discipline envers le travail et les travailleurs eux-mêmes, puis la rage de vaincre.
Le MCTIC affirme que son crédo est de faire du numérique, la chose la mieux partagée. C’est pourquoi il propose la définition par les différents responsables dans les tout prochains jours (15 septembre), des approches de solutions face aux problèmes avec les partitions précises que son cabinet et lui devront accomplir.
Pour Gilletta Gbanhoun Mouyabi, les TIC profitent directement aux pauvres et constituent une opportunité de développement et de réduction de la pauvreté. Le principe, selon elle, est de favoriser la création de richesses par les TIC.
Au même moment, la mission du Fonds national de solidarité numérique dirigé par Igor Aguénawa est, entre autres, de contribuer à réduire la fracture numérique sur toute l’étendue du territoire national, favoriser l’accès de tous aux TIC et repousser les barrières du gap numérique.
Des ambitions qui ne s’éloignent pas pour autant de celles du Fonds d’appui à la production audiovisuelle dont le directeur général, Bonaventure Assogba, a rappelé la mission : favoriser l’émergence d’une production audiovisuelle qui reflète le vécu et les aspirations des populations béninoises. La question du financement constitue pour lui, un goulot d’étranglement.
Ce que n’a pas démenti Mathias Léandre Attignon, directeur général de l’Agence Bénin-Presse qui plaide pour l’apurement des dettes de son Agence envers l’Agence France Presse et son homologue chinoise Xinxua, la régularisation de la situation des 77 correspondants locaux de l’ABP et l’insuffisance de subventions d’investissements et d’équilibre qui plombent son envol.
Face à ces difficultés et problèmes dont la liste n’est pas exhaustive, Komi Koutché a insisté pour que dans les meilleurs délais, des propositions de solutions lui soient faites assorties d’un chronogramme détaillé pour les actions à mener par son cabinet et lui pour les lever.
La balle est désormais dans le camp des différents responsables des structures sous tutelle du MCTIC afin d’apporter des réponses durables aux problèmes qui minent leurs entreprises respectives.
