On le voyait venir. C’est désormais chose faite. La Fifa a donné sa position dans ce bras de fer qui oppose Augustin Ahouanvoébla et Bruno Didavi. En dépit des argumentaires des juristes qui sont derrière l’honorable et en dépit des résultats prononcés par le comité électoral, l’instance suprême du football mondial a été claire. Les élections qui ont porté Augustin Ahouanvoébla à la tête du football béninois n’ont pas respecté les règles de l’art. Dans un passé récent, la Fifa a montré clairement sa position lors d’une crise similaire que le Bénin a connue. En ce temps, l’actuel président contesté s’était rangé dans le camp d’Anjorin Moucharafou qui était en guerre ouverte avec l’opérateur économique Sébastien Ajavon et son camp. On pensait que c’étaient ceux-là que la Fifa et la Caf préféraient pour la gestion du football béninois. Cette nouvelle crise montre clairement que l’honorable Ahouanvoébla qu’on croyait dans le secret des dieux n’en est pas un. Tout porte à croire que c’est pour l’ex-président Anjorin Moucharafou que la Fifa mène cette bataille. Comme il n’est plus candidat et qu’il ne présidera plus aux destinées du football béninois, il faut que son protégé, Bruno Didavi, l’emporte. Ainsi, le système qui est mis en place peut se pérenniser.