Candide Azannaï, Lazare Sèhouéto, Rosine et Nicéphore Soglo, Antoine Détchénou, Sacca Fikara, Affo Djobo Amicétou, Béatrice Lakoussan, Karimou Rafiatou, Janvier Yahouédéou, Ismaël Tidjani Serpos, Zachari Sambaou, Joseph Djogbénou, Urbain Amègbédji, Jacques Ayadji, Gaston Azoua, Dieudonné Lokossou, Pascal Todjinou, Paul Essè Iko, pour ne citer que ceux-là… dénoncent, à visage découvert et contre vents et marrées, le projet de révision de la Constitution déposé par le Président Boni Yayi sur la table des députés. De l’autre côté, c’est-à-dire à la mouvance présidentielle, Andoche Amègnissè, Mathurin Coffi Nago, Eugène Azatassou et la quasi-totalité des forces et mouvements politiques de soutien aux actions du Chef de l’Etat marchent pour soutenir la révision de la Constitution.
Mais jusque-là, point de réaction officielle de certains ténors de cette mouvance présidentielle. Sacca Lafia, Karimou Chabi Sika, Djibril Mama Débourou et dans une certaine mesure Me Hélène Aholou-Kèkè n’ont pas encore officiellement pipé mot. Personne ne les a encore officiellement entendus. En tout cas jusqu’à ce jour. Sont-ils pour ou contre la révision de la Constitution ? Difficile de répondre à cette question. Dans leur entourage, rien n’a malheureusement filtré.
Et c’est justement ce qui inquiète certains mouvanciers qui estiment que si jamais Sacca Lafia, Karimou Chabi Sika, Djibril Mama Débourou et, dans une certaine mesure, Me Hélène Aholou-Kèkè sont contre la révision de la Constitution, il sera alors difficile pour le Président Boni Yayi de faire passer son projet ; et ceci, à cause du rôle qu’ont toujours joué ces ténors de la mouvance présidentielle dans le vote des lois que le Chef de l’Etat introduit souvent à l’Assemblée Nationale. Pour le moins qu’on puisse en tout cas dire, rien n’est encore gagné pour le Chef de l’Etat. Il devra travailler à convaincre Sacca Lafia, Karimou Chabi Sika, Djibril Mama Débourou et tous les autres membres de la mouvance présidentielle qui n’ont pas encore parlé.