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Dossier syrien : la diplomatie africaine traîne les pas
Publié le jeudi 29 aout 2013   |  sonangnon.org




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Une opération militaire des Occidentaux est imminente contre la Syrie accusée d’avoir bombardé des populations civiles avec des armes chimiques. De Washington à Paris en passant par Londres, les préparatifs vont bon train. Mais au niveau du continent africain, aucun pays n’a osé lever le petit doigt pour soutenir ou désapprouver la punition qui sera infligée au régime de Bachar el-Assad...

L'attaque chimique meurtrière contre des civils en Syrie ne restera pas impunie. C’est la décision que viennent de prendre les Occidentaux avec à leur tête les Etats-Unis qui envisagent de punir le régime du président Bachar el-Assad. Des bombardements sont envisagés sur des cibles militaires, même si l’objectif n’est pas de renverser le président syrien. Aux dernières nouvelles, l’intervention militaire qui ne durera que quelques jours pourrait intervenir très bientôt. Le Conseil de sécurité de l’ONU dont est membre la Syrie n’a pas encore voté une résolution pour cette intervention mais seules la Russie et la Chine, principales alliées de Bachar el-Assad, continuent de s’opposer aux Occidentaux sur la question syrienne. En décidant de mener des frappes aériennes contre le régime Assad, même sans l’aval de l’ONU, les Etats-Unis ont souligné qu’il ne s’agissait pas d’entraîner un ‘’changement de régime’’ à Damas mais seulement de punir le recours aux armes chimiques.

De leur côté, la plupart des pays africains qui entretiennent quelques relations commerciales avec la Syrie ont gardé un silence coupable sur le dossier. Aucun d’eux n’a osé s’afficher pour ou contre l’intervention occidentale. Même les organisations sous-régionales telles que l’Union Africaine, la Cedeao et autres ont du mal à faire connaître leur position au risque d’irriter les pays et les organismes occidentaux qui leur viennent en aide. Mais quelle que soit la position de la diplomatie africaine, rien n’arrêtera les Occidentaux dans leur détermination à mettre Assad hors d’état de nuire. Le cas de la Lybie, qui a conduit à la mort de Kadhafi et ses conséquences sur le Mali, est encore vivace dans la mémoire des Africains.

Ignace FANOU

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