Affaire falsification de relevés de notes par des étudiants: Trois collaborateurs du Dbsu écoutés puis relâchés par la police (François Abiola somme Abdoulaye Galilou de collaborer avec la police)
Le ministre d’Etat chargé de l’Enseignement Supérieure et de la recherche Scientifique (Mecesrs), le professeur François Adébayo Abiola, vient de sonner le Directeur des bourses et secours universitaire dans ce qu’il convient désormais d’appeler ‘’Affaire falsification de relevés de notes pour bénéficier les allocations universitaires’’. De sources bien informées, le Mecesrs a instruit le directeur Galilou Abdoulaye de collaborer avec la police afin que tous les membres du réseau de trafic de relevés de notes des étudiants qui fait grand bruit depuis quelques jours, soient dénichés...
Le Ministre d’Etat Chargé de l’Enseignement Supérieure et de la recherche Scientifique, le professeur François Adébayo Abiola vient de donner carte blanche à l’unité de la police nationale de Godomey pour aller loin dans l’affaire qui agite toutes les lèvres dans le milieu universitaire depuis 72 heures ; « Affaire falsification de relevés de notes par des étudiants ». C’est du moins ce qu’il convient de retenir de la décision prise par l’autorité de tutelle de la Direction des Bourses et Secours Universitaires. Nombreux sont ces citoyens qui attendaient la position du ministre d’Etat sur ce nouveau dossier que la diligence et le savoir-faire des éléments de la police ont permis de révéler au grand jour. C’est maintenant chose faite. S’il est vrai que des efforts remarquables sont faits depuis l’avènement du professeur Abiola à la tête de cet important département ministériel pour éradiquer ces pratiques malsaines auxquelles s’adonnent étudiants et responsables, il faut tout de même remarquer qu’il existe toujours des poches de résistances avec de nouvelles techniques pour contourner ces réformes. Selon les mêmes sources, le Ministre d’Etat ne s’est pas contenté de cette seule décision, il est allé plus loin, afin que toute la lumière soit faite sur cette rocambolesque affaire orchestrée par un réseau d’anciens et de nouveaux bacheliers dont le seul objectif est de voler l’Etat béninois. Le secrétaire général du ministère de l’enseignement supérieur serait également mis à contribution. Ce dernier serait à la tête d’une commission mise en place par le même ministre pour s’imprégner de la situation à la Dbsu dans ce dossier de fraude.
Trois collaborateurs du DBSU cités, ont été écoutés hier par la police puis relâchés
Selon les informations à nous parvenues, les étudiants membres de cette filière de trafic de note ont commencé par faire des révélations sur le système qui leur permet de falsifier les relevés de notes des nouveaux étudiants. Dans leur confession, ils ont cité trois collaborateurs du Dbsu. Aussitôt contacté, le Dbsu a mis ses collaborateurs indexés à la disposition de la police pour les investigations. De sources proches de la police, ces agents ont été acquittés après une audience qui n’aura duré que quelques minutes. Les mêmes sources informent que ces agents ne sont pas mêlés au système de falsification des notes dénoncé. Il n’y a pas eu de preuves qui justifient l’implication des trois agents suspectés. Devant l’officier de police judiciaire en charge du dossier, les étudiants auraient reconnus qu’ils sollicitent seulement l’aide des agents de la DBSU pour le dépôt des dossiers, et qu’ils ne seraient pas au courant de leur système de falsification. A signaler que ces faussaires ont été déjà présentés une première fois au Procureur de la République et qu’ils seront fixés dans les heures à venir sur leur sort. Pour l’instant les investigations se poursuivent aussi bien du côté de la police que du Ministère de l’Enseignement Supérieur.
La réaction du Dbsu, Dr. Abdoulaye Galilou à propos de la fraude
Instruit, le Directeur des bourses et secours universitaires (Dbsu) n’a pas tardé à réagir. Dans un entretien à nous accordé, il déclare : « Les complices de ces faussaires seront sévèrement punis… ». Aussi, s’est t-il rendu en personne, le mardi 27 août au commissariat de Godomey qui a mené l’opération. Tout en reconnaissant que la Dbsu n’est pas à zéro fraude, mais que son arrivée a dissuadé plusieurs fraudeurs, il affirme que ses collaborateurs suspectés seront punis avec la dernière rigueur et conformément aux dispositions de la loi en vigueur s’il s’avérait qu’ils sont réellement impliqués. Car selon lui, les dégâts causés à cet effet sont impardonnables et les auteurs devront répondre de leurs actes. «Je ne lave pas de tout soupçon l’implication de mes collaborateurs », a-t-il déclaré à la presse. Invité donc à expliquer la procédure d’étude des dossiers, le Dbsu confie que c’est une commission nationale composée de cinq (05) ministères, représentés par deux (02) agents par ministère qui veille donc à ce que ces problèmes ne se posent pour décrédibiliser la direction.