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© Autre presse par dr
L’Université d’Abomey-Calavi (UAC) de Cotonou |
Les trois syndicats des étudiants de l’université d’Abomey-calavi (Uneb, Fneb, Unseb) ont organisé hier lundi dans l’amphi 1000 Faseg une Assemblée générale (Ag). Le but de cette Ag consistait à faire d’une part le point des négociations avec les autorités aux étudiants et d’autre part définir d’autres stratégies pour poursuivre la lutte.
C’est dans l’amphi 1000 Faseg que les trois présidents des différents syndicats ont organisé hier l’Ag pour faire le point aux étudiants des différentes négociations de la semaine écoulée. Prenant la parole le président de la Fédération Nationale des Etudiants du Benin (Fneb) Byll Soulémane souligne : « Les propositions qui ont été faites par les enseignants ne sont pas des propositions mais des impositions ». Car dit-il, leurs différentes propositions et revendications ne sont pas prises en compte par la décision rectorale qui a été publiée par certains médias après leur séance du vendredi passé. Il exprime son amertume : « Le vendredi dernier, le recteur est venu avec la proposition des enseignants qu’il a détaillé en nous montrant les avantages que nous avons en acceptant cela et nous avons dit que nous comprenons par-là que c’est une politique de rachat ». Son collègue de l’Union Nationale des Scolaires et Etudiants du Bénin (Unseb) Davi Kévin Kodjo renchérit : « ce n’est pas une session de rattrapage mais une session unique qu’ils ont réaménagé pour embrouiller tous ceux qui nous soutiennent et en particulier les étudiants ». Ils ont ensuite fait part des différentes menaces et intimidations dont ils sont victimes. Ils ont ensuite déclaré que neuf (09) de leurs camarades sont incarcérés et seront présentés demain au procureur. Location a été favorable pour le président Fneb de présenter sa tête blessée aux étudiants. Ceux-ci l’ont félicité et encouragé par des acclamations. On peut retenir qu’à la fin de cette séance, les étudiants maintiennent la poursuite de la grève. Ils ont demandé à leurs camarades de rester à la maison et d’attendre leur appel avant de venir au cours. Au regard de ce bras de fer, il importe que les enseignants et le recteur fassent inévitablement des concessions pour éviter aux étudiants le risque d’une année blanche ? Signalons que les étudiants ont affirmé leur volonté de ne pas se laisser faire. Ils expriment aussi leur ouverture d’esprit au dialogue.
Ange Aristide Byll (Stg)
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