Les experts de la Zone de l'alliance de co-prospérité (ZACOP), notamment du Nigeria, du Benin, du Ghana et du Togo, ont entamé mardi à Lomé, une réunion de deux jours sur la création et l'opérationnalisation d'un fonds de solidarité et d' appui destinée à appuyer les projets d'investissements au sein des pays membres.
Les experts planchent sur les stratégies à adopter pour accélérer le processus d'intégration sous régionale que prône la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) et assurer un développement et une croissance économique partagés par tous les pays membres.
Il sera question au cours des ces assises de réfléchir sur les solutions aux problèmes qui minent l'espace de la ZACOP, à savoir la multiplication des catastrophes de tout genre, les crises financières et économiques persistantes, la crise énergétique, l' insécurité dans les pays membres et l'insécurité alimentaire qui entravent le développement de la sous-région.
A l'issue des travaux, les experts vont proposer aux chefs d' Etat de ces quatre pays, les stratégies devant permettre d'avoir des ressources nécessaires pour financer sous forme de préfinancement ou de prêts à taux concessionnels, des projets et programmes et d'accompagner les missions de prévention et de gestion des catastrophes naturelles qui surviennent dans les Etats membres.
Pour le directeur exécutif de la ZACOP, Fataï Adeyemi, "la ZACOP ne présente et ne peut présenter aucun signe de rivalité ni de duplicité par rapport à la CEDEAO. Les deux institutions sont complémentaires. La ZACOP se focalise sur le rapprochement des populations et des peuples, tandis que la CEDEAO a pour mission l' intégration des Etats".
Créée le 13 février 2007 au Bénin, la ZACOP entend poser une base commune de développement et de croissance économique partagée à travers la libre circulation des biens, des personnes et des capitaux.