La première session ordinaire de l’année 2015 du Comité sectoriel de dialogue social du ministère des Travaux publics et des Transports se tient depuis hier mardi 7 juillet au Fonds Routier, à Cotonou. Ouverts par le directeur de cabinet du ministère, Aboudoulaye Assoudo, les travaux de cette rencontre durent quarante-huit heures.
L’ordre du jour de cette session porte sur quatre points essentiels. Il s’agit de la présentation du rapport d’activité de l’entre deux sessions par le Bureau exécutif du Comité sectoriel de dialogue social (CSDS), de la lecture et l’adoption du projet de rapport de la deuxième session ordinaire de l’année 2014, de l’évaluation de la mise en œuvre du relevé des décisions issues de la deuxième session ordinaire de l’année 2014, la réception et l’étude des nouvelles revendications des travailleurs et l’adoption des décisions y afférentes. Après le mot introductif du directeur des Ressources humaines du MTPT, Edgard Quenum, le directeur de cabinet, Aboudoulaye Assoudo a expliqué que la situation de l’homme est telle qu’il ne peut rien réussir avec ses semblables, sans échanger et dialoguer. L’assurance du meilleur partenariat social de toute organisation, a-t-il indiqué, dépend fondamentalement de ce moyen qu’est le dialogue. Il rappelle aussi que c'est une vertu qu’il faut cultiver chaque jour, puisqu’il reste et demeure le seul mode opératoire pour résoudre les problèmes dans le temps et l’espace, tout en préservant la continuité du service et l’intérêt général de la nation. Pour lui, l’objectif du dialogue social est de favoriser le consensus et la participation démocratique au sein des principales parties prenantes impliquées dans le monde du travail. Après avoir invité l’assistance à le promouvoir, le directeur de cabinet conclut que cette session du Comité sectoriel de dialogue social du ministère des Travaux publics et des Transports permettra d’aplanir les divergences entre les agents du ministère et de régler pacifiquement leurs problèmes, à travers l’examen des différents points inscrits à l’ordre du jour.
Romuald BINAZON