Djougou –Les fidèles musulmans en général et ceux de Djougou ont entamé ce mercredi à 1 heure du matin par d’intenses prières, la troisième et dernière décade du mois de ramadan, qui à en croire l’islamologue Cheik Mohamed Sadissou Tamimou, renferme une forte grâce divine pour les croyants qui s’y adonnent.
Pendant cette période, des prières nocturnes seront organisées chaque jour de 1 heures à 3 heures du matin dans toutes les mosquées de la ville islamique. Ces prières nocturnes seront caractérisées par la lecture des versets coraniques, d’intenses prières, la récitation de très longues sourates et de dix rakates.
Selon Cheik Mohamed Sadissou Tamimou, c’est dans les 10 derniers jours qu’est logée la nuit de « la destinée » ou encore « le Leylatoul Kadri », celle au cours de laquelle le saint coran a été décerné au prophète Mahomet. « Les portes du paradis sont largement ouvertes aux croyants qui peuvent l’intégrer facilement grâce à la bonté divine et celles de l’enfer fortement cadenassées », dixit l’islamologue.
Pour bénéficier de cette immense faveur, il urge de respecter rigoureusement les prescriptions du coran et de s’attacher à la lecture intense du livre saint en invoquant le pardon et la clémence de Dieu, comme le faisait le prophète Mahomet qui, pour ces 10 derniers jours du mois saint, mobilisait toute sa famille et ses proches pour des veillées de prières.
Pour tous les fidèles qui verront la nuit de « la destinée » ou encore « le Leylatoul Kadri », tous leurs péchés leur seront pardonnés et ils seront admis sans condition au paradis.
En revanche, il est impossible de déterminer le jour de la grande récompense. Ce qui oblige les mahométans à nourrir la dernière décade du mois de carême par la prière intense et la lecture obstinée du saint coran, selon l’islamologue Cheikh Mohamed Tamimou Sadissou.
Les plus endurants, surtout les grands Alfa s’adonnent tout simplement à une retraite spirituelle. Selon les explications de l’islamologue, elle consiste à se réfugier dans une mosquée où se font les prières de vendredi ou encore « Djuma » pendant les dix derniers jours de cette décade. Les mahométans qui choisissent la retraite spirituelle passent les dix jours à la mosquée et ne rentrent que le petit matin du jour de la fête de ramadan.
ABP/IM/JFH