Les résultats du Brevet d’études du premier cycle ont été proclamés ce samedi, 11 juillet 2015 sur toute l’étendue du territoire national. 30,16%, c’est le taux de réussite enregistré à cet examen contre 47% l’année dernière. Sur les 175 071 candidats qui ont pris part à la composition, seuls 51376 ont été déclarés admissibles sur le plan national. Les départements de l’Atlantique-Littoral réalisent le meilleur taux de réussite avec 37, 28% et les départements de l’Ouémé/Plateau ferment la marche avec 24,81%. Dans les départements de l’Atacora-Donga, le pourcentage de réussite est de 31,19% ; 25,24% dans les départements du Borgou-Alibori ; 26,60% dans le Mono-Couffo et 30,73% dans les départements des Zou-Collines. Ce sont les résultats rendus publics par la Direction des examens et concours. Les épreuves sportives et orales sont prévues pour se dérouler le mardi, 14 juillet prochain dans les différents centres de composition.
Le syndicat des trois ordres situe les responsabilités
30,16% plan national contre 47% l’année dernière. Un faible taux de réussite qui a suscité beaucoup d’interrogations du fait que l’année académique n’ait pas été perturbé par des mouvements de débrayages. Si pour la Directrice des examens et concours, Cathérine Sarre Bio, ce ne sont que des répercussions des grèves de l’année dernière, le syndicat des trois ordres de l’enseignement pense que la raison de cet échec est liée à la formation des formateurs. Pour Maxime Okoundé du syndicat des trois ordres de l’enseignement, des enseignants vacataires, volontaires ou encore honoraires sont massivement déployés dans les établissements scolaires sans avoir des compétences requises pour former des apprenants. À l’en croire, certains n’auraient aucune notion des démarches pédagogiques. Avec l’avènement du programme Approche par compétence (Apc) ou encore du Nouveau programme d’études (Npe), la formation des enseignants s’avère nécessaire afin de faciliter leur familiarisation avec les nouvelles stratégies d’enseignement. Selon le secrétaire général des trois ordres de l’enseignement, il faudra que tous les acteurs du système éducatif se retrouvent pour faire le diagnostic et prendre des mesures qui s’imposent.
A.B