La Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb) a organisé un dîner-échange à l’honneur des responsables de la zone franche industrielle du Bénin, le vendredi 10 juillet 2015 à l’Hôtel Le Berlin de Cotonou. Cette rencontre festive s’inscrit dans le but de faire connaitre aux responsables la Cgtb et les sensibiliser sur les conditions de vie des travailleurs de la zone franche industrielle.
L’une des préoccupations de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb) est de s’imprégner des conditions de vie des travailleurs. Cela vient répondre au but de cette rencontre avec les responsables de la zone franche industrielle du Bénin, qui est de les sensibiliser sur les conditions des travailleurs. En effet, il est constaté que personne ne s’occupe de ces travailleurs. Or s’il n’y a pas un bon suivi, il n’aura pas la paix et le développement dans ces entreprises. Il est d’habitude pour la Cgtb d’apprendre aux travailleurs de travailler et de bien travailler afin d’enrichir et de promouvoir leurs productions. Pour le Secrétaire général de la Cgtb, ce rôle qui s’étend au niveau du secteur public, privé et de la zone franche industrielle n’est pas seulement de dialoguer. Mais aussi de mettre à l’aise et avoir un partenariat avec les différentes entreprises de la zone franche industrielle pour un meilleur rayonnement. En outre, à travers ce dîner-échange, la Cgtb envisage aider les responsables de la zone franche industrielle à former les travailleurs pour qu’il n’y ait pas de la pagaille dans leurs entreprises. Pour le Directeur de l’administration de la zone franche industrielle, c’est une occasion d’un véritable partenariat qu’il faut saisir pour une bonne réussite des entreprises. Par ailleurs, cette initiative de la Cgtb est saluée par la Directrice générale du travail. Car c’est une grande surprise pour que la Cgtb ait organisé un tel débat. Pour elle, cette confédération œuvre pour l’Etat et les entreprises privées.
Les difficultés des entreprises évoquées
Cette rencontre a permis aux responsables de la Confédération générale des travailleurs de s’imprégner des difficultés de certaines entreprises da la zone franche industrielle de s’approvisionner en matière première. Notamment les industries qui ont pour matière première l’acajou qu’elles ne trouvent plus du fait qu’il est exporté par d’autres entrepreneurs privilégiés. Ce qui amène ces entreprises à fermer progressivement leurs portes. Cette situation est prise en compte par la Cgtb. Il est mis à cet effet un comité de suivi pour une éradication de ces problèmes afin qu’il ait plus d’emplois au souhait de l’Etat.
Joseph-Martin Hounkpè (Stg)