Le manque criard de salles de classes dans les écoles de la ville de Porto-Novo reste visiblement l'une des préoccupations les plus urgentes tant du gouvernement que de la première autorité municipale. En témoigne l'inauguration dans la matinée de ce mardi 12 février 2013 de deux modules de quatre salles de classes dans le collège d'enseignement général de l'unité dans le cinquième arrondissement et celui de Koutongbé dans le deuxième arrondissement de Porto-Novo
Fruits du programme Fast Track-Fonds communs, les deux modules de classes mis en service au profit des Ceg de l'Unité et de Koutongbé sont d'un coût global de trente et un millions vingt sept milles huit cent soixante-dix francs Cfa (31.027.870 Fcfa) chacun. Ils sont tous équipés, meublés, électrifiés et viennent d'être mis à la disposition des élèves de ces collèges qui devraient voir soulagées leurs différentes peines liées au cadre d'étude. Ce qu'ils ont d'ailleurs confirmé par la voix de leur porte-parole. Aussi bien au Ceg de l'Unité qu'au Ceg Koutongbé, la grande satisfaction pouvait se lire sur les visages. D'où des discours de remerciement, d'engagement pour le redoublement d'effort et de promesse de bon usage des joyaux à l'endroit du maire de la ville de Porto-Novo, son conseil communal et les autorités gouvernementales en charge de l'éducation. De même, parents d'élèves, directeurs d'écoles et autres ne pouvaient s'empêcher eux aussi de dire toute leur gratitude aux donateurs. Toutefois, ils espèrent davantage car des besoins restent à satisfaire. Rafiou Toukourou et Gérard Kouchouelo, respectivement directeurs des ceg Koutongbé et celui de l'Unité, n'ont pas manqué de mots pour remercier la délégation municipale conduite par l'édile de la ville à qui de nouvelles doléances ont été formulées. A Koutongbé par exemple, l'effectif des élèves est de 2.800 pour 48 groupes pédagogiques et seulement 26 salles de classes. Compte tenu du nombre pléthorique de classes volantes, l'administration se voit donc obligée de contraindre enseignants et élèves à animer les activités pédagogiques dans la tranche d'heure de 12h à 15h, supposée réservée au repos.
C'est là l'un des tableaux sombres présentés dans les deux écoles parcourues. Une situation qui n'a laissé indifférent le maire Moukaram Océni qui, tout en remerciant le gouvernement, pour le transfert de ressources additionnelles qui ont servi à la construction des ces salles de classe a renouvelé son ferme engagement à résoudre dans la mesure du possible les problèmes de l'éducation dans sa ville. Il annonce alors plusieurs chantiers de développement qui inévitablement permettront à son conseil municipal de garantir des cadres d'apprentissage adéquats aux élèves.