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© Autre presse par DR
Le gouvernement fait profil bas, les députés s’extériorisent et acceptent les excuses |
Les députés ont autorisé hier l’accord de ratification du projet de loi portant Convention de crédit signé à Cotonou le 16 Février 2015, entre la République du Bénin et l’Agence française de développement (Afd) relatif au projet d’appui au développement agricole des Collines (Padac). Il s’agit d’un 8.863.290.984 francs Cfa.
Selon le rapport de la commission, l’historique du projet renseigne que le Padac prend en compte les communes de Bantè, Savalou, Glazoué Dassa-Zoumè, Savè et Ouèssè. Six communes des départements du Zou-Collines qui disposent des potentialités agricoles importantes mais qui se trouvent confrontées à des difficultés alimentaires et la dégradation des terres. La mise en œuvre dudit projet permettra donc au Bénin de contribuer durablement à la souveraineté alimentaire, à la création des emplois innovants à travers l’essor des activités agricoles et bien d’autres. Ce projet qui sera réalisé sur cinq ans, s’articule autour de 04 composants que sont l’accès aux investissements agricoles sur le territoire concerné ; la sécurisation alimentaire et l’appui à la gestion du foncier ; l’appui institutionnel et la gestion du projet et la capitalisation avec toutes les modalités de gestion. Sa réalisation est estimée à un coût global de 8.863.290.984 Francs Cfa, soit 13 millions d’Euros. Le prêt est de 11 millions d’Euros ; la part attribuée aux communes sera assumée par le gouvernement et celle des organisations de la société civile par les coopérations et exploitants agricoles, selon les explications du ministre de l’Agriculture lors des travaux en commission. Après la présentation, les députés ont reconnu et salué l’importance du projet au regard de sa teneur et de son impact sur l’essor agricole au Bénin. Mais face à la mal gouvernance qui caractérise les projets au Bénin, les députés ont insisté sur la bonne gestion du projet. Aussi ont-ils demandé des clarifications à propos du projet. Ils voulaient savoir les filières à développer dans le cadre de ce projet. Le ministre Gustave Sonon représentant son collègue des finances, a tenté d’apporter quelques clarifications. Il a volé au secours de son collègue Hounkpè de la culture qui brillamment a tâtonné au moment de répondre aux interrogations des députés. Soumise au vote, le gouvernement est autorisé à ratifier la convention de crédit a par tous les députés présents et représentés.
Tobi Ahlonsou
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