Les députés autorisent près 3 milliards de frs Cfa pour l’extension de l’Institut de Mathématiques et de Sciences Physiques de Dangbo

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Économie

Publié le mardi 14 juillet 2015 | Visages du Benin

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En vue de rendre l’Institut de Mathématiques et de Sciences Physiques pleinement opérationnel, le gouvernement a, avec l’appui de la BADEA, projeté la deuxième phase du projet d’extension de l’Institut sis à Dangbo. C’est dans ce cadre que le Gouvernement a signé le 30 mars 2015 à Cotonou un accord de prêt avec la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA). Au cours de la séance plénière de ce lundi 13 juillet 2015, les députés ont autorisé à l’unanimité cet accord de prêt dont le coût global hors taxes est estimé à 5,95 millions de dollars US, soit 2,975 milliards de FCFA environ (au taux indicatif de 1 dollar = 500 FCFA) dont 5 millions de dollars US, équivalant à 2,5 milliards de FCFA environ, au titre du prêt de la BADEA et 0,95 million de dollar US, équivalant à 475 millions de FCFA environ à la charge du budget national.

Objectifs du Projet et intérêt pour le Bénin de ratifier l’accord de prêt

Selon le rapport de la commission des Finances qui s’est lui-même inspiré de l’exposé des membres du Gouvernement qui ont pris part aux travaux en commission, le projet d’extension de l’Institut de Mathématiques et de Sciences Physiques (IMSP) a pour objectif d’imprimer au système éducatif béninois, de la rigueur dans l’application des programmes de formation, de sa mise en adéquation avec les programmes régionaux et surtout du développement des infrastructures d’accueil. De façon spécifique, le projet vise la construction d’un bloc pédagogique annexe, d’une bibliothèque, d’une résidence pour les étudiants d’une capacité de 120 lits, de huit (08) logements pour les enseignants et l’encadrement ainsi que l’aménagement des espaces verts et de sport.

La réalisation de ce projet toujours selon le rapport de la commission des Finances permettra d’améliorer la qualité de la formation des professeurs et instituteurs dans le domaine de l’enseignement des mathématiques et des sciences physiques ; de réduire le déficit d’enseignants spécialisés en Mathématiques et en sciences physiques ; d’accroître la capacité d’accueil de l’IMSP par l’augmentation du nombre des étudiants en général et des étudiants africains en particulier.

F.Z.O