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© Autre presse par DR
Législatives du 26 avril 2015 : la CENA au charbon pour des élections crédibles |
Dès l’annonce hier des résultats pour les communales par la Cena, la liesse populaire a gagné plusieurs villes qui visiblement ont une idée sur leur prochain maire. Mais dans certaines communes, les choses sont loin d’être claires. Aucun parti ou alliance n’ayant la majorité, il va falloir recourir au code électoral. Voici ce que prévoient les textes.
Les résultats pour les communales sont déjà proclamés et depuis les calculs foisonnent dans tous les quartiers généraux des partis et alliances de parti. Maintenant que le peuple a désigné ses conseillers, il reste l’élection des maires et chefs d’arrondissement. Au regard de la complexité des résultats par endroit, nous vous proposons ce que prévoient les textes en la matière.
Le code électoral en son article 400 alinéas 2 stipule : le maire et ses adjoints sont élus par le conseil communal ou municipal en son sein, au scrutin uninominal secret et à la majorité absolue. Le candidat aux fonctions de maire est proposé par la liste ayant obtenue la majorité absolue des conseillers. Article 402 stipule que le nombre d’adjoints au maire est fixé à 2 dans toutes les communes sauf dans les communes à statut particulier où il correspond au nombre d’arrondissement augmenté de trois. Article 408 du code : le maire et ses adjoints une fois élus, doivent résider dans la commune. Article 410 et 411 du code électoral, le chef d’arrondissement est élu par le conseil communal ou municipal parmi les conseillers communaux et municipaux élus sur la liste de l’arrondissement concerné. A défaut d’un candidat au poste de chef d’arrondissement parmi les conseillers élus sur la liste de l’arrondissement, n’importe quel autre conseiller élu dans la commune peut être désigné, chef d’arrondissement. L’élection se fait dans les mêmes conditions que l’élection du maire et ses adjoints. Il faut noter que le préfet à quinze jours pour installer l’équipe dirigeante des mairies.
C’est dire qu’en attendant les contentieux électoraux à la Cour suprême, le compte à rebours a commencé.
Armel VIDEGNON/Le Grand Matin
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